UN Human Rights spokesperson Jeremy Laurence on Myanmar: Concerns over rising tensions in Rakhine state
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Jeremy Laurence, porte-parole de l'ONU pour les droits de l'homme, parle du Myanmar : Inquiétudes concernant la montée des tensions dans l'État d'Arakan

Orateur : Jeremy Laurence 


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L'intensification des combats dans l'État d'Arakan entre l'armée et l'armée d'Arakan, ainsi que les tensions alimentées par les tensions entre les Rohingyas et les communautés ethniques de l'Arakan, constituent une grave situation pour la population civile.
Il existe un risque sérieux que les atrocités du passé se reproduisent faute des soins dont ils ont besoin.
L'État d'Arakan est redevenu un champ de bataille impliquant de multiples acteurs et les civils en paient le prix fort, les Rohingyas étant particulièrement exposés.
Ce qui est particulièrement inquiétant, c'est qu'alors qu'en 2017, les Rohingyas étaient pris pour cible par un seul groupe, ils sont désormais pris au piège entre deux factions armées qui les ont déjà tués.
Nous ne devons pas permettre que les Rohingyas soient à nouveau pris pour cible car les deux camps ont été démantelés le 15 novembre dernier sur les 17 de l'Arakan.
Face à la défaite, l'armée a commencé de manière scandaleuse à enrôler de force, à soudoyer et à contraindre les Rohingyas à rejoindre leurs rangs.
Il est inconcevable qu'ils soient pris pour cible de cette manière compte tenu des événements effroyables survenus il y a six ans et de la discrimination extrême continue à l'encontre des Rohingyas, notamment le déni de citoyenneté.
Selon certaines informations, l'armée force les recrues rohingyas de tous les villages à brûler des maisons, des bâtiments ou des villages appartenant à l'ethnie rakhine.
Les villages de l'ethnie rakhine auraient réagi de la même manière en incendiant des villages rohingyas.
Le bureau des droits de l'homme des Nations unies essaie de vérifier tous les rapports reçus, une tâche qui est compliquée par une panne de communication dans tout l'État.
C'est une blessure déplacée.
La désinformation et la propagande sont également monnaie courante, comme en témoignent les allégations selon lesquelles des terroristes islamiques auraient pris des hindous et des bouddhistes en otage.
C'est le même genre de discours haineux qui a alimenté les violences communautaires en 2012 et les horribles attaques contre les Rohingyas en 2017.
Depuis le début de l'année, l'armée d'Arakan s'est positionnée dans et autour des villages rohingyas, incitant ainsi efficacement à des attaques militaires contre des civils rohingyas.
L'armée a scandaleusement commencé à procéder à la conscription forcée.
Les sonnettes d'alarme sonnent et nous ne devons pas permettre que se reproduisent les pays qui ont exercé une influence sur l'armée et le groupe armé du Myanmar par le passé.
Les groupes armés concernés doivent agir dès maintenant pour protéger tous les civils de l'État d'Arakan et empêcher un nouvel épisode de persécution effroyable à l'encontre des Rohingyas.
300 000 habitants de l'État d'Arakan ont gagné.
Les civils paient un lourd tribut car les Rohingyas les tuent.
Nous ne devons pas autoriser les Rohingyas à entrer dans les villages. Les Rohingyas recrutent tous les villages.