Bashir Elbukhari Suliman, Chief Prosecutor of Sudan
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Statements | HRC

HRC56 - Mission d'enquête sur le Soudan

Déclarations d'ouverture :

  • Mohamed Chande Othman, Président de la Mission internationale indépendante d'établissement des faits pour le Soudan
  • Bashir Elbukhari Suliman, Procureur en chef du Soudan

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La liste des orateurs est maintenant close.
Selon notre pratique, nous allons commencer par entendre la délégation du pays concerné.
Je donne maintenant la parole à S. E. M. Yasir Mashir El Bukhari Suleiman, Procureur général du Soudan.
Tu as 5 minutes.
Au nom de Dieu, très compatissant, très miséricordieux, M.
Président, **** Madame la Commissaire, Chefs de délégation, je tiens à féliciter le.
Président.
Du Conseil, M. l'Ambassadeur Amarzo Neighbour.
Pour le sien.
Une gestion avisée.
De notre travail et.
Le **** commissaire, M.
Turk Je m'adresse à vous en tant que procureur de la République du Soudan, une institution indépendante, et chef de la commission d'enquête indépendante qui examine les violations perpétrées depuis avril 2023, car votre Conseil est un mécanisme international chargé de la justice, de la responsabilité et de la fin de l'impunité.
Le monde a été témoin de violations et de crimes perpétrés par les RSF contre des civils non armés, tels que des meurtres, des déplacements, des attaques systématiques contre des civils qui constituent un génocide, l'ouest du Darfour et d'autres crimes, ainsi que le massacre de Nora dans le gouvernorat d'Al Jazeera, condamné par le commissaire ****, ainsi que des attaques flagrantes qui ont fait 21 morts et 15 victimes.
Vous avez suivi les actes des forces rebelles qui ont tué le gouverneur de Hamis, M. Apkar, qui a mutilé son cadavre, et vous avez également été témoins.
Crimes et.
De graves violations contre des enfants et des femmes telles que ****, des violences sexuelles qui ont visé plus de 216 femmes et filles, ainsi que la conscription forcée de plus de 6 000 enfants.
Le nombre d'enfants déplacés en raison de ces activités belligérantes s'élève à 4 850 enfants.
M.
Monsieur le Président, depuis le début de la rébellion en avril 2023, les RSF ont continué d'attaquer des infrastructures civiles et des maisons, ce qui a entraîné le déplacement de plus de 15 000 000 de citoyens à l'intérieur et à l'extérieur du pays.
Ils ont attaqué des sites religieux, des mosquées, des sites culturels, des musées et des centres d'archives qui ont été pillés, incendiés ou sabotés.
Ils ont également assuré les activités de plus de 120 hôpitaux.
Dans leur tentative de mettre fin à l'anarchie, les forces rebelles ont envahi les 31 prisons, libéré des détenus et de nombreux gouvernorats.
À savoir, environ 19 000 détenus ont été libérés illégalement.
Ils ont attaqué 7 aéroports, des centrales d'eau et d'électricité, 18 ambassades et missions diplomatiques ainsi que le siège d'une organisation internationale.
Il s'agissait d'une violation flagrante du droit international.
Ils ont également attaqué les forces de l'ordre, les tribunaux les ont pillés, détruits, sabotés, ont détruit les documents et ont tué la police ainsi que des chevaux et des chiens.
M.
Président, les forces rebelles ont également entravé la distribution de l'aide humanitaire, pris pour cible le personnel humanitaire et attaqué le bétail et les récoltes ainsi que le gouvernorat d'Al Jazeera.
Les forces rebelles ont perpétré tous ces crimes en ayant également recours à des mercenaires étrangers, ce qui constitue une violation des accords internationaux et régionaux.
Notre commission nationale a respecté les principes d'un procès équitable, du droit d'un accusé à se réadapter, à un conseil de défense et à bénéficier de l'aide juridique du ministère de la Justice.
Nous avons reçu plus de 12 000 affaires et poursuites judiciaires.
Nous avons classé les forces rebelles dans la catégorie des organisations terroristes conformément à la loi et aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité.
Nous avons également renvoyé plus de 65 affaires pénales devant les tribunaux nationaux et nous avons assisté à la publication de certains jugements d'acquittement ou de condamnation.
Législateur, je voudrais vous le redire, Monsieur
Monsieur le Président, que nos institutions judiciaires nationales tiennent à mettre en œuvre l'État de droit, à rendre justice, à accorder réparation aux victimes et à mettre fin à l'impunité et que nous sommes prêts à participer à une coopération technique.
Nous demandons à la communauté internationale ce qui suit, tout d'abord, de soumettre l'assistance technique que le Soudan demande dans le domaine de l'application de la loi sur les investissements criminels.
Nous appelons les pays voisins à faciliter le travail de notre Commission afin que nous puissions avoir accès aux victimes, aux témoins et aux biens volés.
1/3 pour fournir l'assistance technique et établir un fonds international de réparation et d'indemnisation pour fournir des services techniques.