Ibrahim Khraishi, Permanent Observer of the State of Palestine to the UN Office at Geneva
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Statements | HRC

HRC 56 - Commission d'enquête sur le Territoire palestinien occupé

Déclarations de :

  • Navi Pillay, Présidente, Commission internationale indépendante d'enquête sur le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et Israël
  • Meirav Leshem-Gonen, Israël
  • Ibrahim Khraishi, Observateur permanent de l'État de Palestine auprès de l'Office des Nations Unies à Genève

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Je vous remercie, Madame, pour votre déclaration.
Je donne maintenant la parole au distingué représentant de la Palestine.
Monsieur l'Ambassadeur, je vous donne la parole.
[Autre langue parlée]
[Autre langue parlée]
Président, j'y crois.
Il est difficile de citer les témoins de plus de 150 familles totalement décimées et de milliers d'enfants tués.
Mais avant tout, je voudrais souhaiter la bienvenue à la commission d'enquête.
Nous les remercions ainsi que le Secrétariat pour leur rapport.
Bien que les forces d'occupation n'aient pas coopéré, le rapport inclut un certain nombre de listes de violations des droits de l'homme depuis le 7 octobre.
Même si la raison n'est pas claire, le rapport s'est largement concentré sur les événements du 7 octobre.
Dans l'introduction, nous réaffirmons l'importance des annexes.
Nous réaffirmons notre position qui consiste à refuser de prendre pour cible des civils en général, conformément aux résolutions de ce Conseil et à l'importance de libérer les détenus administratifs et tous les cas de disparitions forcées le plus rapidement possible.
Nous appelons le Comité à poursuivre son enquête.
[Autre langue parlée]
Monsieur le Président, le nombre de martyrs à Gaza a dépassé les 37 400 à 80 000 blessés, dont 72 % sont des femmes et des enfants, et des milliers sont toujours sous les décombres.
En Cisjordanie, il y a 553 martyrs, dont 130 enfants.
Plus de 9 000 personnes ont été arrêtées depuis le 7 octobre.
Parmi eux, 3 700 sont toujours incarcérés dans les prisons d'occupation, dont 640 enfants.
Ceci, en plus des attaques quotidiennes menées par des troupeaux de colons et de l'armée d'occupation et des violations contre les habitants de Jérusalem, ainsi que de la poursuite du pillage des bâtiments de colonies et des menaces contre l'autorité.
En tant que mesure punitive pour la reconnaissance de l'État de Palestine, les forces d'occupation poursuivent la guerre génocidaire contre le peuple palestinien.
Cela a été réaffirmé par cette Rapporteuse spéciale dans son port lors de la dernière session.
Cela a également été réaffirmé dans les décisions de la CIJ et dans la décision relative aux mesures supplémentaires prise en mars dernier.
Vous avez vu les massacres perpétrés cette année, le massacre d'Alhiyam, le massacre de Flower, puis le massacre de Serat, en plus de l'utilisation continue de la famine comme arme, de la destruction des infrastructures et de l'arrêt de la fourniture de nourriture, de carburant, d'eau et d'électricité, qui ont débuté le 9 octobre.
Et cela malgré toutes les résolutions prises par la communauté internationale, sans compter que le point de passage de Rafah est fermé depuis le mois dernier.
Nous vous avons envoyé hier une liste des déclarations incitatives et racistes du gouvernement d'occupation et de la Knesset.
Inutile de les répéter ici.
Le rapport a réaffirmé qu'il n'y a aucune preuve de l'enfer, pas ce que nous entendons, qui sont des mensonges.
Rien ne justifie de cibler les hôpitaux, les écoles et les lieux de culte.
Les forces d'occupation savent qu'il y a des enfants, des femmes et des civils sur place et, souvent, aucune notification d'évacuation n'a été reçue.
Le fait de prendre pour cible des enfants, des femmes, des personnes âgées et des personnes handicapées lors de déplacements constitue un crime de guerre.
Le rapport faisait référence au transfert forcé de plus de 1 700 000 personnes, qui constitue également un crime de guerre.
Le comité a conclu que les forces d'occupation avaient perpétré des violences sexistes et fondées sur le genre et que des crimes, des crimes contre l'humanité et des crimes génocidaires avaient été perpétrés contre les civils.
Tout cela pour des raisons racistes, nationales, ethniques, culturelles, religieuses et c'est un génocide et un crime contre l'humanité, interrompt le président.
S'il vous plaît, Monsieur, pourriez-vous terminer votre déclaration ?
Dit le Président.
Microphone pour le microphone du haut-parleur.
Nous avons réitéré que les États qui assument leurs responsabilités conformément aux Conventions de Genève et aux articles 146 à 147 à 148 de la Quatrième Convention de Genève devaient mener des enquêtes et coopérer pleinement à l'enquête de la Cour pénale internationale de l'ICE et mettre fin au transfert d'armes.
Enfin, nous avons assisté à l'approbation par les États-Unis d'équipements militaires ici.
Je voudrais demander à la Commission quelles sont les mesures qui peuvent être prises si la guerre génocidaire se poursuit contre notre peuple, Monsieur le Président ?
Je vous remercie pour votre déclaration et je m'excuse, mais le temps est écoulé et nous devons respecter les.