HRC57 - Human Rights in Venezuela resolution L.8 - 11 October 2024
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Statements | HRC

HRC57 - Résolution L.8 sur les droits de l'homme au Venezuela - 11 octobre 2024

Orateurs :

- Vidéo-1 : Carlos Mario Foradori, Représentant Permanent de l'Argentine auprès de l'Office des Nations Unies à Genève 
- Vidéo-2 : Alexander Gabriel Yáñez Deleuze, Représentant Permanent du Venezuela auprès de l'Office des Nations Unies à Genève 
- Vidéo-3 : Vote et résultats au tableau de la résolution L.8 (23 OUI, 6 NON et 18 abstentions)


Vote à la 57ème session du Conseil des droits de l'homme et adoption de la résolution L.8 pour prolonger de deux ans le mandat de la mission internationale indépendante d'établissement des faits sur la République bolivarienne du Venezuela.


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Merci beaucoup, Monsieur le Président.
L'histoire nous appartient et elle est faite par le peuple et c'est une citation de Salvador Allende.
Le Venezuela, tout comme la majorité des membres de ce Conseil, ne reconnaît pas les mandats qui sont imposés aux pays sur la base de critères politisés et sélectifs, selon deux poids, deux mesures.
Certains pays insistent pour faire de ce Conseil un instrument de coercition et de chantage, une sorte de tribunal d'inquisition contre les peuples et les gouvernements des pays du Sud.
Le Conseil est ainsi voué à subir le même sort que le président aujourd'hui disparu de la Commission des droits de l'homme en 2019.
Le régime des États-Unis, le plus grand violateur des droits de l'homme de l'histoire, ainsi que l'Union européenne et le groupe disparu de Lima ont présenté cette résolution afin d'exercer ce qu'ils ont appelé une pression maximale sur le Venezuela en manipulant les instruments et les objectifs de ce Conseil.
Ce qu'ils cherchaient à faire, c'était imposer une doctrine ratée de changement de régime qui commençait par reconnaître un fantasme d'entrer au gouvernement, de prêter serment sur la place publique, de ne pas être élu par personne, sans aucun soutien palopique, qui n'était pas tenu de rendre des comptes, mais qui justifiait néanmoins le renversement d'un gouvernement populaire qui n'aimait pas le régime de Washington.
Monsieur le Président, 94 % des coauteurs de cette résolution ont reconnu ce fantasme : entrer au gouvernement sans aucune responsabilité et sans qu'aucune élection n'ait eu lieu.
Y a-t-il en fait le moindre doute quant à l'ampleur de la politisation de ce document ?
Y a-t-il encore des doutes quant au fait que son objectif n'est pas celui des droits de l'homme ?
Je vous invite à consulter la liste des pays qui soutiennent cette résolution, où vous trouverez en fait les noms des principaux responsables des invasions et des coups d'État survenus au Chili, au Honduras, au Guatemala, au Salvador, à la Grenade, au Panama, au Vietnam, en Afghanistan, en Yougoslavie, en Irak, en Libye, en Syrie, en Palestine, au Liban et bien d'autres encore.
Qui a planifié et réalisé ces invasions ?
Les droits de l'homme leur tiennent vraiment à cœur ?
Si c'est effectivement le cas, pourquoi ce silence et cette complicité au sujet du génocide en Palestine ?
Chers membres du Conseil, compte tenu de ce bilan, les pays occidentaux peuvent-ils réellement donner des leçons de morale et de droits de l'homme aux pays du Sud ?
Monsieur le Président, le budget prévu pour les 2 mandats dans cette résolution est de 8,9 millions de dollars américains.
dollars.
Dans ces conditions, ce document interférant avec les documents représente une dépense quotidienne de plus de 12 000 dollars américains.
dollars par jour pendant deux ans.
Comment pouvons-nous permettre à ce Conseil de garantir un tel gaspillage de mandats politisés qui n'entraînent aucune avancée significative en termes de coopération en matière de droits de l'homme ?
Nous pensons que nous ne reconnaissons pas les résolutions imposées et voter contre ce document politique dénonce une injustice historique à l'encontre des peuples du monde S.
Merci, Président.
Merci.