Merci beaucoup, Monsieur le Président.
Aujourd'hui, j'ai le grand plaisir de soumettre au Conseil pour examen le projet de résolution sur la situation des droits de l'homme en République bolivarienne du Venezuela, le projet L8 dans sa version orale révisée oralement au nom du groupe restreint composé de l'Argentine, du Canada, de l'Équateur, du Guatemala, de l'Uruguay et de mon propre pays, le Chili.
Depuis lors, les deux mandats du Bureau du Commissaire aux droits de l'homme de **** et de la Mission d'enquête sur le Venezuela ont été renouvelés récemment par ce Conseil en septembre 2022.
Les deux mécanismes se sont révélés extrêmement utiles et efficaces, notamment lorsqu'il s'agit de surveiller les graves violations des droits humains au Venezuela.
D'une part, la Mission d'établissement des faits a poursuivi la mise en œuvre de son mandat qui consiste à recueillir des informations visant à lutter contre l'impunité, à garantir l'entière responsabilité des auteurs de violations des droits humains et à garantir l'accès à la justice pour les victimes.
D'autre part, le Bureau a continué à fournir une assistance technique et à renforcer les capacités dans le pays.
Bien que les travaux du HCDH aient été sérieusement limités en raison de la suspension unilatérale des activités par les autorités en février 2024, il a continué à mettre en œuvre son mandat conformément aux instructions qu'il a reçues de ce Conseil, et il espère être en mesure de poursuivre ses travaux pour reprendre ses travaux sur le terrain.
Les deux mandats sont complémentaires l'un de l'autre et sont malheureusement encore indispensables pour que la communauté internationale puisse continuer à faire face à la détérioration progressive de la situation des droits humains au Venezuela.
Président, je cède maintenant la parole à l'Ambassadeur de l'Argentine.
Nous avons été témoins du rôle crucial joué à la fois par le Bureau du Commissaire **** et par la Mission d'enquête sur la République bolivarienne du Venezuela.
Nous avons pu constater le rôle crucial qu'ils ont joué avant, pendant et après les élections présidentielles qui se sont tenues au Venezuela le 28 juillet.
Et nous avons assisté à une aggravation des atteintes aux droits humains et à une restriction de l'espace civique et de l'espace démocratique, ce qui est sans précédent dans le pays.
Cela inclut les homicides arbitraires et les détentions arbitraires qui, dans certains cas, peuvent constituer des disparitions forcées.
Nous avons été témoins d'un usage disproportionné de la force par les forces de l'ordre et par des groupes armés, d'actes d'intimidation, d'attaques, de harcèlement, de représailles, de diffamation publique contre des dirigeants de l'opposition contre des manifestants pacifiques, des journalistes et d'autres professionnels des médias contre des avocats, des défenseurs des droits humains contre des personnes ayant participé aux élections, des personnes autochtones et d'autres parties prenantes de la société civile.
À tout cela s'ajoutent les atteintes aux droits humains et les violations commises contre des personnes parce qu'elles ont exercé leurs droits humains et leurs libertés fondamentales sur Internet.
Nous avons assisté à des fermetures de communications, à la surveillance des médias et à la fermeture de sites Web et de plateformes numériques.
La situation s'aggrave dans un contexte dramatique et c'est pourquoi nous proposons un projet de résolution dont l'objectif est de le renouveler pour deux ans.
Les mandats du HCDH et de la Mission d'établissement des faits.
Il s'agit d'un projet qui compte actuellement cinquante co-sponsors supplémentaires. Il est le résultat de plusieurs cycles de négociations et de consultations avec les délégations intéressées. Nous avons essayé de traiter toutes les questions soulevées de manière honnête et transparente.
Nous invitons les délégations à soutenir le projet de résolution tel qu'il a été déposé.