Merci de vous joindre à nous ici, au bureau des Nations Unies à Genève, pour cette conférence de presse d'aujourd'hui, le 13 décembre.
Nous avons un programme très chargé pour vous aujourd'hui.
Nous allons commencer immédiatement avec notre collègue Pascal du Secrétariat du Conseil des droits de l'homme.
Nous aurons également des exposés de la part de collègues sur la Syrie ainsi que de notre collègue de l'UNRWA à Gaza et des annonces de l'OIT à l'OMS.
Je donne donc immédiatement la parole à Pascal pour une mise à jour de la part du Conseil.
Cet après-midi à 15 h 00, le Conseil des droits de l'homme des Nations unies tiendra une réunion sur le Venezuela.
Le Conseil entendra un exposé oral du commissaire **** Volcker Turk sur la situation des droits de l'homme dans le pays.
Un dialogue interactif avec les États membres de l'ONU suivra.
Juste après la semaine prochaine, les organes subsidiaires du Conseil des droits de l'homme tiendront deux réunions, d'abord avec le Comité consultatif qui tiendra sa 32e session.
Les 18 experts indépendants du Comité consultatif, qui fait office de groupe de réflexion du Conseil, poursuivront leur discussion sur les implications des nouvelles technologies dans le domaine militaire pour les droits de l'homme.
Les experts discuteront également des implications de la pollution plastique pour les droits humains, de l'impact de l'intelligence artificielle et de la désinformation sur les droits humains et de la question de la violence sexiste facilitée par la technologie et de son impact sur les femmes et les filles.
La deuxième réunion que nous aurons la semaine prochaine concerne les groupes de travail intergouvernementaux sur les sociétés transnationales et autres entreprises.
Comme vous vous en souvenez peut-être, le mandat de ce groupe de travail est de rédiger un instrument contraignant réglementant les sociétés transnationales en vertu du droit humanitaire.
**** Le commissaire Turk ouvrira cette réunion du groupe de travail lundi.
Je vous ai dit il y a une semaine que la réunion sur l'Ukraine qui était initialement prévue ce matin a été reportée.
Nous avons maintenant la confirmation d'une nouvelle date et d'une nouvelle heure.
Elle aura lieu le 8 janvier 2025.
À 15 h 00, le Conseil entendra une présentation de la commissaire **** adjointe, Nada Al Nashif.
Questions pour Pascal en ligne ou dans la salle.
Non, je ne pense pas que ce soit le cas.
Je vous remercie donc beaucoup.
Bonne chance cet après-midi.
Je pourrais peut-être demander à nos collègues Christian et William de se joindre à nous sur le podium.
Nous allons maintenant passer à la Syrie.
Comme nous l'avons mentionné, nous avons 3 conférenciers.
Commencez immédiatement avec Jennifer Fenton du Bureau de l'Envoyé spécial.
Elle lira une déclaration, puis William et Christian présenteront les collègues qui nous rejoignent depuis Damas.
Alors Jennifer, la parole est à toi.
Nous suivons de près l'évolution de la situation et l'Envoyé spécial continue de travailler pour s'assurer que les Syriens jouent un rôle de premier plan dans la définition de la voie à suivre et qu'un message commun et unifié émane de la communauté internationale.
Depuis que l'Envoyé spécial s'est entretenu avec vous mardi, il a poursuivi son engagement, notamment auprès des ministres des Affaires étrangères du Royaume d'Arabie saoudite, d'Irak, de Jordanie et des Pays-Bas, ainsi que de hauts responsables de divers autres pays.
Et le bureau a maintenu ses contacts avec les acteurs sur le terrain.
Le bureau a également poursuivi son engagement quotidien avec un large éventail d'acteurs de la société civile syrienne à la fois à l'intérieur et à l'extérieur du pays.
M. Patterson se rend aujourd'hui en Jordanie pour des engagements de niveau ****.
Il prévoit de rencontrer ce week-end les ministres arabes des Affaires étrangères et d'autres hauts responsables de la région, ainsi que les ministres des Affaires étrangères de la Turquie et le secrétaire d'État américain.
Il est essentiel de continuer à mettre l'accent sur la protection des civils.
Nous continuons d'appeler tous les acteurs armés à maintenir l'ordre public, à protéger les civils et à préserver les institutions publiques conformément au droit international humanitaire.
Bien que certains aspects aient évolué vers une stabilisation provisoire, de nombreux défis restent à relever.
Aucun groupe ne détient le monopole de la violence et la situation reste très instable.
L'ONU appelle à une désescalade, appelant à mettre fin à l'escalade des attaques, y compris aux frappes israéliennes, et à la fin des conflits dans le nord-est en particulier et ailleurs, qui ont un effet déstabilisateur dans un pays déjà très instable.
Nous continuons à souligner l'importance de prévenir les conflits également entre les différents groupes armés.
En outre, il sera essentiel que les services publics continuent de fonctionner et que des dispositions transitoires crédibles et inclusives soient mises en place à Damas.
Vous avez également vu que notre Envoyée spéciale adjointe a pris note de son engagement auprès d'un large éventail de femmes syriennes dans certaines régions de Syrie, de Syrie et de femmes syriennes contraintes à l'exil.
Ces conversations ont mis en lumière les défis profonds et complexes que cela pose.
Et le chemin à parcourir.
Ces femmes cherchent à se protéger contre les représailles et les préjudices.
Ils veulent également avoir l'assurance que leurs rôles et statuts publics et privés seront respectés, consolidés et renforcés par les parties aux négociations syriennes tout au long de la transition et au-delà.
Ils veulent avoir l'assurance que le processus politique continuera de garantir leurs droits à l'avenir.
Enfin, vous avez lu notre déclaration sur la détention de l'Envoyé spécial, que je vais maintenant vous lire.
Il va sans dire que notre bureau poursuit un dialogue constant avec les familles des personnes disparues et détenues et avec les organismes concernés au sein de l'ONU.
Comme l'a dit M. Peterson, les images de Said NYA et d'autres centres de détention montrent clairement la barbarie inimaginable que les Syriens endurent et dénoncent depuis des années.
Malgré une documentation et des témoignages approfondis, ils ne font qu'effleurer la surface des horreurs du système carcéral.
Ces images sont profondes et témoignent des souffrances indicibles et incompréhensibles endurées par les personnes détenues, leurs familles et leurs proches.
Le moment est venu de prendre des mesures décisives et compatissantes.
Les familles des personnes détenues, portées disparues et récemment libérées ont besoin de notre soutien urgent.
Cela comprend des soins médicaux, un soutien psychologique, une assistance juridique et un abri sûr.
Les sites de détention, les fosses communes et les documents connexes doivent être sécurisés pour aider les familles dans leur quête de justice et de responsabilisation.
Nous devons donner la priorité à l'identification des personnes disparues, en veillant à ce que les familles reçoivent la clarté et la reconnaissance dont elles ont désespérément besoin.
Les preuves de ces atrocités doivent être préservées et documentées de manière approfondie afin de garantir l'obligation de rendre des comptes en vertu du droit international humanitaire.
La justice pour les victimes et leurs familles n'est pas seulement un droit, mais elle est également essentielle à la guérison et à la prévention de nouvelles violations.
L'Envoyé spécial appelle toutes les parties et les organisations spécialisées concernées à donner la priorité aux besoins humanitaires des personnes récemment libérées et de leurs familles toujours à la recherche, en accordant aux observateurs indépendants un accès sans entrave et en respectant les obligations du droit international.
Un nombre incalculable d'enfants, de femmes et d'hommes sont toujours détenus arbitrairement dans des établissements relevant de diverses autorités.
Ils doivent être libérés immédiatement.
L'Envoyé spécial appelle toutes les parties à coopérer avec les organes spécialisés des Nations unies ainsi qu'avec les organismes internationaux et nationaux concernés par ces questions.
Jennifer, j'ai remarqué que certaines mains se levaient déjà, mais si tu pouvais juste attendre un peu.
Nous allons d'abord prendre les trois exposés, puis nous les regrouperons, toutes les questions et réponses ensuite.
Pour l'instant, je vais céder la parole à William, qui va présenter le conférencier de l'agence pour les réfugiés.
Merci beaucoup pour Orlando.
Et ce matin, nous sommes très heureux d'accueillir, depuis Damas, le représentant de l'UNACR en Syrie, Gonzalo Vargasiosa.
Gonzalo vous en a parlé par le passé, mais cette fois, il vient de se rendre à Alep et sur d'autres sites où il a eu l'occasion de s'entretenir avec de nombreux Syriens, y compris des personnes déplacées et des acteurs humanitaires.
Je vais donc passer la parole à Gonzalo.
Peut-être d'abord quelques mots sur les frontières, y compris certains des retours survenus pendant la période de combats intenses qui ont conduit au changement de mains au pouvoir.
Nous avons dû suspendre nos activités à la frontière.
Mais maintenant, cette présence est, elle reprend en termes de certains, les, les chiffres. Hier, nous avons eu environ 2 000 retours de Syriens depuis la frontière principale avec le Liban, qui se trouve à environ 45 minutes de route d'ici.
Des Syriens sont retournés dans plusieurs régions, en Italie, dans la campagne de Damas, à Damas, à Dara, à Alep, etc.
Il y avait également des Syriens qui partaient, quittaient la Syrie et se rendaient au Liban.
De très petits nombres, mais quand même.
Vous avez donc eu ce mouvement dans les deux sens.
Je pense que l'un des principaux problèmes à la frontière en ce moment est qu'il n'y a pas d'immigration du côté syrien.
Les fonctionnaires de l'immigration qui y opéraient sous le régime précédent ont pratiquement tous quitté leur poste et les nouvelles autorités de transition n'ont pas encore été en mesure de mettre en place des procédures d'immigration, ce qui pose bien entendu certains défis et difficultés de la part de la Turquie.
Nous constatons également à nouveau des retours, pas très importants.
Le HCR a pu suivre du côté turc environ 3 000 retours ces derniers jours.
Nous nous attendons à ce que ce chiffre augmente.
Du côté turc, nous n'avons pas été en mesure de contrôler tous les retours.
Ce chiffre de 3 000 est donc probablement légèrement supérieur.
Comme je l'ai dit, cela devrait augmenter, mais encore une fois, pas un grand nombre de personnes ne reviendront pas encore.
Comme l'ONU Asie l'a déjà indiqué, il est clair que beaucoup de Syriens sont attentifs à la frontière jordanienne parce que cette frontière est fermée.
Mais les Jordaniens autorisent certains Syriens à rentrer chez eux.
Et encore une fois, nous voyons un nombre relativement restreint de personnes s'éloigner des frontières.
Reprise générale des activités en Syrie Une fois de plus, la plupart de nos activités ont été suspendues pendant la période intense de combats.
Heureusement, au cours des dernières 72 heures, nous avons pu reprendre nos activités grâce à nos partenaires locaux.
Une grande partie de nos activités se déroulent également dans les zones qui sont désormais plus sûres.
Juste pour vous donner un exemple, Eun Asia soutient 114 centres communautaires dans toute la Syrie, qui fournissent toute une gamme de services aux Syriens démunis, aux personnes déplacées à l'intérieur du pays, mais aussi à ceux qui rentrent chez eux.
Hier, nous avons pu réactiver 75 % de ces centres communautaires.
Comme William l'a mentionné ces derniers jours, une équipe de l'ONU venant de Damas, dont moi-même, s'est rendue à Alep et dans des maisons.
Et nous avons pu assister à la reprise de certaines de ces activités en plus de rencontrer nos collègues des deux sites qui, bien entendu, ont vécu des journées très éprouvantes au cours des intenses combats.
Et nous avons également pu avoir des contacts avec les autorités intérimaires.
Ce type d'interaction avec les autorités intérimaires est en cours.
Bien sûr, il est encore très tôt.
Ils sont là littéralement depuis très, très peu de temps.
Mais ces contacts commencent et prennent forme sous des formes et des niveaux légèrement différents en fonction de chaque lieu.
Mais je dirais qu'en général, les signaux qu'ils nous envoient, les signaux initiaux qu'ils nous envoient sont, sont constructifs.
Ils sont constructifs en ce sens qu'ils disent qu'ils nous souhaitent la bienvenue, qu'ils souhaitent que nous restions en Syrie, qu'ils apprécient le travail que nous faisons aujourd'hui, car, depuis de nombreuses années, ils ont besoin que nous continuions à faire ce travail.
Et ce qui est le plus important pour nous, c'est qu'ils nous fourniront la sécurité nécessaire pour mener à bien ces activités.
Sur le plan de la sécurité.
Je veux dire, bien sûr, toi, tu fais partie des médias.
Donc vous, vous, vous savez très bien, je pense que ce qui se passe en général, la sécurité s'améliore.
Bien entendu, la situation dans le nord-est est telle qu'elle est, mais peut-être à titre d'illustration personnelle, cette équipe interinstitutions de l'ONU qui s'est rendue à Alep et à Holmes est allée à Alep via Holmes, via Hama, via Idlib et il n'y avait pratiquement aucun point de contrôle.
Nous avons parcouru plus de 800 kilomètres en moins de deux jours et nous n'avons pratiquement rencontré aucun point de contrôle.
Maintenant, tous ceux qui sont allés en Syrie savent bien sûr que les points de contrôle étaient une caractéristique essentielle du régime précédent.
Et je pense que certains des Syriens avec lesquels nous interagissons ont le sentiment qu'il s'agit d'une évolution très positive.
Le fait que, vous savez, nous ayons vu les routes pendant que nous nous déplacions, des Syriens se déplaçaient d'un endroit à l'autre sans le type de points de contrôle constants que nous avions observés sous le régime précédent.
Bien entendu, nous devrons voir si le type de liberté de mouvement dont nous sommes témoins en ce moment se poursuivra.
Donc, encore une chose à ajouter.
Il y a peut-être un problème d'ordre public, un vide de l'ordre public.
Nous avons assisté à des pillages, notamment de biens appartenant à l'ONU.
Malheureusement, la semaine dernière.
Les autorités intérimaires nous ont rassurés en nous disant qu'elles souhaitaient combler cette lacune le plus rapidement possible et qu'elles essayaient de faire tout leur possible pour rétablir l'ordre public.
Mais ils ont également demandé un peu de patience de notre part alors qu'ils accomplissent cette tâche très, très importante qui consiste à garantir la sécurité, non seulement pour leurs propres citoyens, bien sûr, mais également pour les partenaires de l'ONU.
Peut-être une dernière remarque sur le financement, très, très rapidement, l'appel éclair, l'appel éclair interinstitutions qui a été lancé en octobre, comme vous le savez tous, je pense, a demandé 324 millions de dollars pour des activités jusqu'en mars de l'année prochaine.
À l'heure actuelle, entre les contributions et les projections, le total est de 88 millions.
Il y a donc un besoin urgent de soutien financier supplémentaire.
Merci beaucoup, en effet, besoin urgent.
Lancez maintenant à un chrétien du CICR pour qu'il présente son collègue.
Dans une minute, nous aurons des nouvelles de Stefan Sakhalion.
Il est notre chef de délégation en Syrie, dans le cadre d'une réponse très importante.
Comme vous pouvez l'imaginer, aujourd'hui, mais aussi les années précédentes, l'accent sera mis sur les personnes disparues et leurs familles, mais aussi sur un lien très clair avec le travail en matière de détention, y compris le travail que le CICR a réalisé ces dernières années.
Pour rappel, le CICR était également présent en Syrie avant le conflit et a été très actif pendant les 13 années de conflit.
C'était certainement la plus grande opération de la CISC, qui continue de figurer parmi les trois plus grandes opérations de l'organisation.
Et nous avons travaillé en étroite collaboration.
Avec le Croissant-Rouge syrien, évidemment.
Nous avons environ 500 employés dans toute la Syrie, non seulement à Damas, mais également à Alep, également à Homs et évidemment aussi à Hassaki.
Et nous avons été en mesure de poursuivre nos activités et de les intensifier en ce moment même.
Stefan, la parole est à toi.
Merci beaucoup de m'avoir invitée.
Tout d'abord, ce que je voudrais dire, c'est que, comme vous le savez et comme Christian l'a dit, la question des personnes disparues et la question du droit de connaître leurs familles se sont posées ici en Syrie, comme c'est le cas partout dans le monde, au cœur du travail que nous avons accompli au cours des 13 dernières années.
Vous savez peut-être qu'au cours des 13 dernières années, grâce à nos équipes présentes non seulement en Syrie pour rencontrer les familles, mais également grâce à notre réseau de délégations dans les pays voisins tels que la Jordanie, le Liban et même plus loin en Europe et au-delà, nous avons été contactés par des dizaines de milliers de familles qui nous ont demandé ce que nous appelons une demande de recherche ou pour essayer de les aider à identifier le sort de leurs proches disparus.
Au cours de ces treize années, l'ICNC, grâce à ses contacts directs avec les familles, a documenté plus de 35 000 cas, et tout porte à croire qu'ils sont bien plus que cela, bien entendu.
Ces derniers jours, j'ai constaté qu'il y avait probablement beaucoup de personnes portées disparues qui n'étaient ni documentées, ni connues, ou pour lesquelles ou pour lesquelles les familles n'ont tout simplement pas eu l'occasion de contacter le CICR pour déposer l'une de ces demandes de recherche.
Au cours des 13 dernières années, nous avons fait de notre mieux chaque fois que nous le pouvions pour aider ces familles à retrouver leurs proches.
C'était parfois possible, mais la plupart du temps très difficile, voire impossible.
Et de nombreuses personnes que nous avons rencontrées et pour lesquelles nous avons déposé de telles demandes sont restées sans réponse.
Et vous pouvez imaginer, bien sûr, quelle douleur, quelle souffrance et quelle anxiété cela peut créer alors que ce n'est pas un jour, une semaine, un mois, voire un an que vous devez attendre de telles nouvelles.
Mais elle s'est dégradée pendant une décennie entière, sinon plus, avec l'ouverture des prisons et la prise de contrôle de nombreuses institutions.
Ces derniers jours, bien sûr, de nombreux documents sont apparus et beaucoup d'espoir a été suscité parmi ces familles et parmi toutes les familles de personnes disparues, mais aussi beaucoup de détresse.
Mardi, j'étais à Sydney avec une équipe et alors que nous arrivions littéralement à la prison, la première personne que j'ai rencontrée était une vieille dame de 70 ans qui est venue nous voir parce qu'elle pouvait voir l'emblème de notre Croix-Rouge.
Et nous a dit qu'elle était en prison depuis 7 heures du matin pour essayer de savoir si son fils s'y trouvait et qu'elle n'avait pas réussi à voir s'il était toujours en vie ou s'il était toujours dans cette prison.
Lorsque nous sommes arrivés à la prison avec nos équipes, nous avons constaté que de nombreux dossiers, registres, certificats de décès et de nombreux autres documents importants étaient éparpillés dans toute la prison sans aucune forme de protection.
Et dès notre arrivée, nous avons essayé d'en épargner certains, d'en rassembler quelques-uns et, avant de quitter les lieux, nous avons confié la garde des pièces où se trouvaient ces documents aux autorités chargées de la sécurité de la prison.
Le problème, bien sûr, et cela nous préoccupe vivement ainsi que de nombreuses familles et de nombreuses associations de personnes disparues ou membres de la société civile, est qu'il existe de plus en plus, comme vous avez pu le constater, des dossiers et des rapports selon lesquels ce type de situation à Sydney ne constitue pas une exception.
C'est plutôt ce que nous avons vu dans la plupart des cas, des données importantes non protégées et des données qui pourraient fournir, bien entendu, des informations précieuses pour identifier le lieu où se trouvent et le sort de nombreuses personnes disparues que j'ai mentionnées précédemment.
À l'heure où nous parlons, nous avons donc lancé un appel à toutes les parties du pays pour qu'elles prennent toutes les mesures possibles pour sécuriser ces données importantes.
Et je ne parle pas uniquement de Sydney ou des prisons, bien entendu.
Nous parlons de morgues, nous parlons d'hôpitaux, nous parlons de toute branche de sécurité ou de toute branche militaire où des informations aussi précieuses pourraient être trouvées parce qu'elles ont besoin d'être protégées, elles doivent être protégées de manière systématique afin que nous puissions les utiliser pour répondre, espérons-le, aux nombreuses questions des familles des personnes disparues.
Nous sommes en train de proposer les services du CICR aux autorités, mais aussi à d'autres organisations présentes sur place et sollicitant nos conseils sur les mesures à prendre pour protéger ces documents.
Et nous sommes prêts à mettre notre expertise en matière de criminalistique, de questions disparues, nos informations au service, bien entendu, des personnes qui cherchent des réponses pour leurs proches disparus.
Dans le même temps, nous demandons aux autorités et nous sommes prêts à les aider à cet égard.
Sécuriser non seulement tous les registres et les données, mais aussi sécuriser tous les sites de sépulture, tous les endroits où certaines personnes ont vu apparaître des restes de mortier potentiels au cours des derniers jours.
Et où, bien entendu, il y a également un important travail à faire en termes de criminalistique pour préserver ces sites, puis essayer ultérieurement de les identifier et d'apporter à nouveau une réponse possible aux familles.
Il reste encore beaucoup à faire et, dans l'intervalle, nous avons vraiment fait de notre mieux pour essayer d'aider les prisonniers ou les familles des personnes disparues en mode d'urgence, si je puis me permettre.
Il y a quelques jours, nous avons ouvert deux lignes téléphoniques d'urgence, l'une pour les prisonniers qui ont été libérés et qui cherchaient de l'aide pour retrouver leur famille.
Il s'agit d'une hotline du CICR et si les personnes nous contactent, nous pouvons leur apporter un soutien psychologique et psychosocial.
Nous pouvons les aider à établir des liens familiaux.
Nous pouvons même les aider financièrement s'ils ont besoin d'être réunis.
Par ailleurs, le CICR a créé une autre ligne d'assistance téléphonique pour les familles qui souhaitent obtenir des nouvelles de leurs proches.
Mais ne nous y trompons pas, répondre aux personnes prendra des semaines, des mois, voire des années, compte tenu de la quantité d'informations à traiter, du nombre de sites funéraires identifiés et du travail considérable qui nécessitera non seulement le travail du CICR en soutien aux autorités, mais aussi le travail de nombreux autres acteurs, internationaux et nationaux, de la société civile et d'autres organismes.
Parce que le travail est énorme et que tout le monde devra travailler sur ces questions très importantes.
Je terminerai peut-être en parlant de l'aide que nous pouvons apporter à la population grâce à l'aide d'urgence que nous avons apportée à plusieurs hôpitaux de Damas.
Nous avons été appelés par plusieurs hôpitaux parce que des personnes avaient été blessées par arme à la suite du chaos de ces derniers jours, mais il y avait également de nombreux prisonniers venant de différentes prisons qui recherchaient des soins médicaux.
Nos équipes ont donc immédiatement répondu aux appels de ces hôpitaux et ont fourni une assistance médicale d'urgence chaque fois que cela était possible compte tenu des conditions de sécurité difficiles qui prévalent ici à Damas.
Je conclurai en disant que, bien entendu, non seulement pour la question des personnes disparues et pas seulement pour la question des prisonniers, nous mentionnons, appelons et exhortons à nouveau toutes les parties aux différents conflits dans ce pays à respecter leur obligation en vertu du droit international humanitaire d'épargner la population civile.
Parmi les nombreuses choses qui se produisent en ce moment, en termes de problèmes persistants en matière de maintien de l'ordre public, de lignes de front changeantes et parfois de poursuite des hostilités dans certaines régions du pays.
Nous demandons également un accès sans entrave, rapide et total des organisations internationales pour atteindre les personnes qui ont besoin de notre aide.
Certaines personnes avant moi ont mentionné qu'il y avait des problèmes d'accès.
Nous devons les résoudre le plus tôt possible afin de reprendre le travail et d'intensifier notre réponse dans le pays.
Enfin, comme nous l'avons fait pendant les nombreuses années qui se sont écoulées depuis le début du conflit en 2011, nous n'avons jamais cessé de demander l'accès à tous les lieux de détention, à toutes les autorités détentrices.
Et nous nous mettons bien entendu au service de toute autorité qui détient des personnes pour leur rendre visite et éventuellement leur fournir une assistance et vérifier leurs conditions de détention, leur détention et leur traitement.
C'est ce que nous faisons depuis 13 ans et nous continuerons de le faire aussi longtemps que nécessaire.
Et à tous nos intervenants.
Avant de répondre aux questions, permettez-moi de vous rappeler que, bien entendu, le Secrétaire général a fait écho à bon nombre des messages que nous venons d'entendre.
Et je voulais simplement attirer votre attention sur la déclaration que nous vous avons communiquée hier soir au nom du Secrétaire général, dans laquelle il indique qu'il est profondément préoccupé par les violations récentes et étendues de la souveraineté et de l'intégration territoriale de la Syrie.
Et il souligne que tout en maintenant l'ordre public, il est impératif de soutenir des arrangements transitoires crédibles, ordonnés et inclusifs en Syrie.
Déclaration du secrétaire général.
Nous allons donc répondre à vos questions maintenant.
Et si vous pouviez bien indiquer à qui vous adressez votre question.
Tout d'abord, pour Jennifer, j'ai demandé si M. Peterson avait l'intention de rencontrer M. Giuliani ou l'un des membres du gouvernement de transition pendant son séjour dans la région et également sur les plans visant à faire venir des acteurs syriens ici pour des discussions.
J'avais une question à poser à l'UNHCRI. Je me demandais si vous pouviez en dire un peu plus sur l'ampleur des pillages auxquels vous avez assisté.
Et étant donné la grande liberté de circulation en ce moment, en profitez-vous pour acheminer plus de fournitures, peut-être avant que les choses ne se compliquent ?
Et juste une dernière question pour le CICR.
Désolé, vous avez eu beaucoup de bons orateurs aujourd'hui.
Je m'interrogeais sur la sauvegarde des documents que vous avez dit avoir été en contact et avez proposé les services ICR CS pour vous aider à y parvenir.
Je me demandais quel type de réponse vous avez reçu, s'il y a une indication que vous serez autorisé à le faire, pour aider à orienter, à orienter ce travail, car cela semble être une chose très vitale à faire.
Nous allons commencer par Jennifer.
Je n'entrerai donc pas dans des engagements spécifiques avec M. Patterson, sauf pour répéter ce qu'il a déjà dit, à savoir qu'il a l'intention de dialoguer avec tous les acteurs pour atteindre les objectifs que j'ai définis.
Si j'ai des comptes rendus de réunions à venir, je noterai qu'il a l'intention de se rendre à Damas dès que possible.
Mais encore une fois, aucune date pour cela et aucune mise à jour sur une quelconque convocation ici à Genève, mais je m'assurerai de vous les faire parvenir dès que je les aurai.
Gonzalo à propos du pillage, nous avons nous avons eu quelques pillages à, à, à, à Damas, également à Lattaquié.
C'était au cours des premiers jours.
Nous avons également dit avoir abordé cette question en termes très clairs avec les autorités intérimaires.
Je suis heureuse de dire qu'au cours des dernières 72 heures, aucun de nos approvisionnements n'a été pillé.
Nous espérons donc vivement que cela continuera d'être le cas.
Comme je l'ai déjà dit, les autorités intérimaires ont clairement indiqué qu'elles souhaitaient assurer la sécurité non seulement de notre personnel, mais également de nos biens, de notre équipement, de nos fournitures et qu'elles avaient besoin d'un peu de temps.
J'ai dit qu'il n'y en avait pas eu au cours des 72 dernières heures.
Il est donc essentiel que cela continue.
Nous devrons apporter de nombreuses fournitures supplémentaires pour lesquelles nous aurons bien entendu besoin de financement.
Les besoins sont absolument énormes.
Non seulement 16 000 000 de Syriens ont besoin d'une aide humanitaire avant cette dernière crise, mais 1 million de personnes ont également été déplacées à l'intérieur du pays en raison des combats.
Certaines personnes déplacées, en particulier, rentrent dans des villes comme Alep, comme je l'ai constaté par moi-même au cours des deux prochains jours, ces derniers jours.
Et les besoins en fournitures sont énormes.
Comme je l'ai déjà mentionné, en particulier au cours des trois ou quatre derniers jours, nous avons fait de gros efforts avec nos partenaires locaux pour reprendre nos activités, ce qui implique également la livraison de fournitures qui, bien entendu, devront être réapprovisionnées.
Merci beaucoup, conseiller Stefan, vous m'entendez ?
Donc, pour aborder la question sur la réaction des autorités, je veux dire, tout le monde doit comprendre que ces derniers jours, il y a eu une totale désorganisation ici et que les informations à appeler n'ont pas toujours été suffisamment claires pour savoir qui appeler, en fonction des questions urgentes dont nous devons discuter.
Nous n'avons donc pas perdu de temps pour le moment.
Nous avons utilisé tous les canaux disponibles pour transmettre les messages que je vous ai transmis tout à l'heure à certains membres du gouvernement intérimaire ou à des membres de différents groupes armés.
Et nous avons bien sûr noué des contacts avec différentes organisations de la société civile, notamment les Rouges arabes syriens, des volontaires croates et des personnes sur le terrain qui reçoivent parfois des questions et ce matin avec les Casques blancs que j'ai rencontrés personnellement pour discuter de cette question précise.
Donc, pour le moment, nous avons un appel à tout le monde.
Ce sont des messages transmis à tous ceux qui ont besoin de connaître l'urgence pour faire face à ce problème, mais nous attendons maintenant, et j'espère qu'elle sera imminente, une réunion plus officielle avec l'autorité compétente pour proposer les services du CICR et être en mesure de transmettre les messages clés.
Nous voulions transmettre la nécessité de préserver les informations et les lieux de sépulture ainsi que tout autre élément susceptible d'aider les familles à l'avenir à identifier le lieu où se trouvent leurs proches et le sort de leurs proches.
D'accord, nous avons encore quelques questions dans la salle avant de passer en ligne.
Euh, cela a fait évoluer la réponse, le plus rapidement possible, ce qui a permis à Mallos de se concentrer davantage sur la guerre.
Le problème est extrêmement complexe dans la mesure où l'autorité De la Partes de Majuri a besoin d'une médiation de Megalomani.
Le téléphone ne pouvait pas être utilisé seul Si possible **** de Ametrono mercy Stefan.
Passons maintenant à Body Hugger.
Une simple question sur la situation à la frontière jordanienne avec la Syrie.
Donc, si je comprends bien la fermeture de la frontière, s'agit-il d'une restriction à double sens ou à sens unique ?
Et quel est le nouveau défi à la frontière entre le Liban et la Syrie ?
Comment ont-ils pu faire face au retour des réfugiés syriens ?
Oui, je vais, je vais laisser Consalo répondre de son point de vue et je compléterai si nécessaire.
À la frontière avec la Jordanie.
Nous avons eu une mission hier à la frontière.
J'ai dit que la frontière était officiellement fermée, mais que les Jordaniens autorisaient certains Syriens à passer de la Jordanie à la Syrie.
C'est ce qu'ils autorisent.
J'ai dit que les chiffres étaient jusqu'à présent très faibles à la frontière libano-syrienne.
J'ai dit que le principal problème maintenant est que les flux ne sont pas importants dans les deux sens.
Mais le principal problème que j'ai mentionné est qu'il n'y a pas d'immigration du côté syrien de la frontière.
Cela signifie que les gens reçoivent simplement un coup de main lorsqu'ils arrivent du côté libanais de la frontière à Mazna.
Certains sont autorisés à entrer parce qu'ils ont les bons documents.
Il y a d'autres Syriens qui n'ont pas les bons documents et qui sont ensuite bloqués.
Encore une fois, ils ne sont pas nombreux, mais certains Syriens sont bloqués, bloqués à, à, à la frontière.
Mais peut-être juste pour ajouter, si c'est la dernière remarque de mon côté, quelles sont les attentes des Syriens qui rentrent en Syrie, par exemple, depuis le Liban avec qui j'ai eu un entretien il y a quelques jours ?
Je veux dire, bien sûr, qu'il y a un sentiment de joie, voire de célébration, chez ceux à qui nous avons parlé, à qui j'ai parlé.
Mais ils s'attendent à trois choses maintenant qu'ils sont de retour en Syrie et s'ils veulent rester en Syrie, peut-être avec des mots différents, mais qu'ils ont le même message, nous nous attendons à trois choses.
Tout d'abord, nous nous attendons à une transition politique pacifique au sommet.
Deuxièmement, dans les communautés où nous retournons, nous attendons de la tolérance, de la réconciliation et de l'acceptation.
Ce qui est très important, c'est qu'ils attendent non seulement une aide immédiate, pas seulement une bouteille d'eau et un peu de nourriture, mais aussi une injection de soutien international afin qu'ils puissent reprendre une vie digne.
Et cela signifie, si je peux le dire en termes très simples, cela signifie avoir un travail et être capable de se débrouiller seule.
Je voudrais peut-être simplement faire quelques compliments sur la situation des réfugiés syriens.
Comme nous le savons, la situation est très complexe, très fluide et volatile.
Nous avons vu de nombreux réfugiés syriens rentrer précipitamment en Syrie.
D'autres, vous savez, adoptent une approche attentiste.
Ils sont peut-être inquiets.
Ils veulent d'abord voir ce qui se passe sur le terrain.
Ils peuvent également s'inquiéter de la situation sur le terrain, de leur capacité à subvenir à leurs besoins, de l'accès aux services, de l'existence ou non de leur propriété ou de leur maison, etc.
Certains Syriens quittent également le pays.
La situation est donc très fluide.
C'est pourquoi nous devons continuer à demander aux pays qui accueillent des Syriens de continuer à leur apporter une protection.
Les réfugiés syriens enregistrés dans les pays d'accueil conservent leur statut de réfugié.
Ils devraient être autorisés à décider quand ils veulent rentrer chez eux à leur rythme, sans aucune pression.
Et pour ceux qui décident de rentrer, nous sommes prêts à aider et à faciliter ce retour.
Mais comme nous venons de l'apprendre, la situation en Syrie est également très difficile.
Le pays a été dévasté par 14 années de guerre.
Nous devons donc nous assurer que les personnes qui rentrent peuvent réellement retourner dans un endroit où elles le peuvent, où le retour sera durable, dans la sécurité et la dignité, et pour cela, nous avons besoin du soutien de la communauté internationale.
Nous avons quelques informations en ligne.
Nous allons maintenant nous tourner vers eux.
Juste pour vous rappeler, avons-nous toujours Louise Waterbridge de l'UNRWA qui vient ensuite nous rejoindre depuis le centre de Gaza ?
Passons maintenant à John Zaracostos et Franz Foncat dans The Lancet.
Ma question s'adresse à Stefan de l'ICSC et à Jennifer.
Je me demandais combien de personnes ?
J'ai lu la déclaration de M. Peterson et Jennifer qui indique que d'innombrables enfants, femmes et hommes sont toujours détenus arbitrairement dans les centres de détention des différentes autorités.
Savons-nous quelles sont ces autorités ?
Combien de groupes armés existe-t-il ? Certains d'entre eux se trouvent encore dans les installations gouvernementales et n'ont pas été découverts ?
Et deuxièmement, pour Stefan, je me demandais si vous aviez une bonne nouvelle à annoncer concernant le personnel disparu le 13 octobre 2013.
Je vais m'en remettre au CICR à ce sujet, mais je pense que la réponse courte est non.
Quant à M. Peterson, c'est l'une des raisons pour lesquelles M. Peterson appelle à une action immédiate, à un soutien immédiat et à un engagement immédiat de la part de tous les acteurs en priorité.
Stefan oui, en ce qui concerne, si j'ai bien compris la question, il existe différents lieux de détention en Syrie aujourd'hui et, en fait, ils ne relèvent pas de la responsabilité des mêmes parties au conflit.
Bien entendu, nous devons maintenant réévaluer ce qui se passe avec tous les anciens détenus des prisons qui étaient sous l'ancienne autorité gouvernementale et vérifier que c'est ce dont nous avons discuté précédemment.
Il est urgent d'aider les Israéliens, les détenus et leurs familles.
Bien entendu, nous continuerons de vérifier s'il existe d'autres lieux de détention où des personnes n'auraient pas été libérées jusqu'à présent et demanderons à y accéder immédiatement si des lieux de ce type sont connus.
En même temps, je tiens à rappeler que le CICR est la seule organisation du nord-est du pays, dans les territoires sous le contrôle des Forces démocratiques syriennes, à visiter certains lieux de détention où des personnes sont détenues, et pas seulement dans les prisons, mais aussi dans les camps et les centres pour mineurs, jusqu'à présent dans un vide juridique total, qui est en l'occurrence une détention extrajudiciaire.
Encore une fois, le CICR essaie de visiter tous les lieux.
Le CICR demandera à toutes les parties d'avoir accès à leurs prisonniers.
Il est fort probable que des personnes soient arrêtées au moment où nous parlons, et certaines informations seront bientôt publiées.
Et nous continuerons à faire notre travail, comme nous le faisons toujours avec toutes les parties, de manière neutre et impartiale.
En ce qui concerne nos trois collègues disparus en 2013, je dois malheureusement dire que nous n'avons pas de nouvelles à ce stade.
Comme tout le monde, nous voulons avoir de l'espoir et, et, et rechercher tout signal ou toute nouvelle qui pourrait permettre à leurs familles de tourner la page.
Mais pour le moment, nous n'avons aucune nouvelle de ces trois collègues que nous avons perdus il y a plusieurs années, il y a plus de dix ans.
OK, nous allons répondre à une question de Yuri de Rio Novosti.
Tout d'abord, merci beaucoup pour l'exposé.
Mais ce ne serait pas formidable d'avoir une séance d'information séparée sur la Syrie, car juste après, nous aurons beaucoup de choses à écrire, car nous avons de très bons orateurs aujourd'hui.
Mais juste après, nous devons nous tourner vers Gaza.
Il est très difficile pour les journalistes de passer d'un conflit à un autre et de continuer à écrire des articles sur une audience de conflit.
Ensuite, la question s'adresse à Jennifer, la première : êtes-vous préoccupée par la multiplication des vidéos montrant les exécutions dans les rues de Syrie ?
Les exécutions concernent presque uniquement des soldats et des officiers de l'armée d'Assad.
Certaines vidéos montrent, par exemple, dans la station balnéaire, des combattants kurdes tués dans leur lit, des lits d'hôpitaux par des djihadistes russophones.
Tu regardes ce genre de vidéo ?
Et peut-on encore parler du nord du pays malgré ces images ?
Et j'ai une sorte de question pour ICS.
Bien que oui, nous sommes au courant de la diffusion de vidéos et d'autres contenus similaires, mais nous ne sommes pas en mesure de les vérifier.
Je vais simplement répéter ce que j'ai dit et ce que je pense que tous les orateurs ont répété, à savoir que nous avons besoin de faire respecter la loi et l'ordre.
Nous devons mettre en place des institutions appropriées qui garantissent la protection des civils au cœur de ses préoccupations, et faire en sorte que toute forme de responsabilité aille de l'avant conformément au droit international.
Et je crois que le HCDH et le **** commissaire Volcker Turk ont également pris note de ces mesures plus tôt cette semaine.
J'allais juste dire la même chose.
Je vous remercie donc beaucoup.
Jennifer, consultez les déclarations publiées par le bureau des droits de l'homme plus tôt cette semaine à ce sujet.
Stefan vous pose des questions comme des préoccupations, sûrement, donc les différentes familles de combattants de la prison, les Forces démocratiques syriennes, le premier objectif, disent, dites, dites personne, sotrette, la première personne a humanisé une hache Alordo Sakina Paite pour faire rouler une voiture, a accordé Anezane.
Et le processus légal n'était pas concerné.
Non disponible à compter de l'exemple de lundi.
Dans certaines parties 2 du développement, des personnes qui ont valorisé la population masculine, etc. ou une grande communauté OC mâle C Stefan.
Et peut-être que je peux juste intervenir pour vous rappeler le contexte et le contexte.
Comme vous le savez, la commission d'enquête sur la Syrie a publié au cours des 13 dernières années un certain nombre de rapports, notamment sur le traitement des prisonniers, y compris un rapport pointu, si je me souviens bien, il y a quelques années sur la prison de Said Nya.
Il s'agit donc de matériel de sélection utile à examiner en arrière pour mieux comprendre les conditions de détention dans les prisons de Syrie.
Pour d'autres questions, nous allons maintenant passer à Albert de l'agence de presse allemande.
J'ai une question, deux questions de chiffres.
Tout d'abord, à M. Vargas Josa sur le nombre de rapatriés.
Vous avez dit qu'il y avait eu environ 3 000 rapatriés depuis la Turquie ces derniers jours.
Vous voulez dire 3 000 par jour ou sur plusieurs jours ?
Et pour répondre à la deuxième question à M. Sakalian, vous avez dit qu'environ 3 035 000 cas de personnes disparues vous avaient été signalés.
Mais quelle est, selon vous, votre estimation actuelle ?
Combien de personnes sont portées disparues ou portées disparues ?
Est-ce dans cet ordre de grandeur ?
Oui, même si ce chiffre remonte au 8 décembre.
Mais ce que j'ai également dit, c'est qu'il s'agit de chiffres concernant les rapatriés que nous avons surveillés du côté turc, mais ce n'est pas le cas, nous ne surveillons pas tous les retours.
C'est pourquoi j'ai dit que le chiffre de 3 000 était probablement un peu plus élevé, pas beaucoup plus élevé, mais plus élevé.
Si tu pouvais réactiver le son.
Désolé, je voulais juste dire que je m'abstiendrai de spéculer sur les chiffres.
Le seul que je présente est celui pour lequel nous sommes sûrs que les familles ont déposé une demande de traçage.
Comme je l'ai déjà dit, on peut imaginer qu'il y en a bien plus que celles collectées par le CICR, mais je m'abstiendrai de donner des chiffres.
Il y aura encore beaucoup de choses qui restent incertaines.
Nous découvrirons de nombreuses informations dans les semaines et les mois à venir.
Et je pense qu'il existe également d'autres organisations qui possèdent leurs propres données et qu'il sera très important de rassembler toutes ces informations, de les centraliser d'une manière ou d'une autre, espérons-le sous l'égide des nouvelles autorités.
Et en effet, en ce moment, nous saurons de quoi nous pouvons parler en termes de chiffres.
Oui, merci pour le briefing.
C'est vraiment une question pour Stefan Sakalin.
Il y a eu de nombreuses références à des autorités intérimaires à ce sujet.
Lorsque vous demandez la protection de documents et d'autres sites, les adressez-vous aux personnes du HTS qui siégeaient dans les anciens ministères du gouvernement ?
Pourriez-vous préciser à qui vous êtes en mesure de parler et s'il existe un type cohérent de structure de sécurité interne susceptible de répondre à votre demande d'action ?
Comme je l'ai dit, nous avons essayé d'assurer la liaison et de communiquer avec toutes les personnes disponibles dotées d'un niveau de pouvoir qui semblait utile pour essayer de sécuriser ces documents.
Ainsi, comme je l'ai déjà dit, cela incluait à la fois des chaînes menant à des membres du gouvernement intérimaire, mais également à des personnes appartenant à différents groupes armés.
Je ne vais pas commencer par les nommer, mais nous avons essayé avec différentes personnes qui, selon nous, pourraient nous aider à cet égard.
Ce dont nous avons besoin maintenant, c'est bien entendu d'une discussion plus structurée et urgente avec le gouvernement intérimaire afin de voir avec lui quelle est la meilleure façon de coordonner ces efforts et de préserver non seulement les documents, mais également les fosses communes et toute autre information qui pourrait être mise à disposition par la population elle-même.
Parce que vous avez pu constater ces derniers jours que de nombreuses personnes ont collecté ce qu'elles ont trouvé en pensant que c'était le meilleur moyen de les épargner.
Et il sera nécessaire de disposer d'un référentiel pour collecter ces informations.
Un tel référentiel n'existe pas encore.
Et ce sont précisément les services que nous proposons aux autorités pour discuter avec elles de la meilleure façon de traiter cette importante question.
Merci beaucoup, encore une fois.
Je pense que Nick, avant de passer à toi, Musa, tu as un suivi.
Oui, juste pour vous faire comprendre que vous demandez un dialogue structuré.
J'essaie simplement de savoir qui est disponible pour vous proposer un dialogue structuré et s'il existe déjà une structure cohérente qui, selon vous, est en train de prendre forme pour gérer et vous fournir ce dialogue structuré.
Donc si j'ai bien compris, c'est Nick qui revient avec la même question.
Eh bien, clarifions-nous un peu plus.
Je pense qu'il cherche Nick, oui, non, pour autant que je sache, parce que vous savez, nous devons également faire attention à ce que nous disons sur les autorités et les parties avec lesquelles nous dialoguons, en particulier lorsqu'il s'agit d'une question aussi importante et délicate.
Vous connaissez donc l'idée du CICR, nous sommes assez discrets sur les interlocuteurs que nous abordons et sur ce dont nous parlons.
Mais ce que je peux vous dire encore une fois, c'est qu'à l'heure actuelle, nous n'avons pas trouvé le niveau approprié pour aborder ces questions de manière structurée.
Nous faisons beaucoup d'efforts pour y parvenir.
Et nous sommes effectivement dans un scénario où il n'est pas clair pour nous, mais aussi pour de nombreuses autres organisations, comme l'ONU et d'autres, de savoir qui elles peuvent répondre à leurs préoccupations humanitaires respectives.
Nous n'avons donc pas encore identifié de canaux susceptibles de mieux répondre à votre question.
Je pense que cela aide beaucoup.
La seule question est celle de Musa Al Mayadin TV.
Alors, la faille de sécurité à demandes multiples ?
La famille, le moine public.
Oui, vous voyez la déclaration en blanc.
J'explore correctement le groupe HTS sur une question internationale en particulier. Je vais ajouter quelque chose à propos de la désignation du HTSI. Je voudrais simplement réitérer ce que M. Patterson a dit selon lequel l'ONU a pris note des déclarations et des actions du HTS et d'autres groupes armés ces dernières semaines.
Comme je l'ai indiqué précédemment, la situation a évidemment changé depuis que HTS a été cotée en bourse et les États-Unis reconnaissent cette évolution.
La désignation de HTS présente des défis importants.
Cependant, il est extrêmement important aujourd'hui d'assister à des développements concrets sur le terrain, comme l'ont également indiqué nos collègues, qui témoignent des progrès réalisés vers une transition significative ouvrant la voie à un avenir démocratique et inclusif en Syrie.
Quoi qu'il en soit, toutes les parties ont toujours l'obligation de respecter le droit international.
Sur le plan humanitaire, je tiens à réitérer ce qu'a déclaré le HCR.
Il est essentiel que tous les États qui sanctionnent évaluent les impacts humanitaires potentiels de toute sanction conformément au droit international et s'adaptent en conséquence à l'avenir.
Les besoins des Syriens sont extraordinaires et il faut y répondre.
Je pense que la plupart d'entre vous ont un suivi rapide, s'il vous plaît.
Louise est toujours en ligne.
La nationalité différente.
La réponse parapo or no more the person Liberia, no more the national, the different in the hotline Mel C oncle Stefan et à tous nos intervenants, merci beaucoup pour la Syrie, Yuri, je prends note de votre note.
Désolée, il faut vraiment changer de corps.
Louise nous rejoint depuis le centre de Gaza, mais je dois dire que nous aurons plus d'occasions de parler de la Syrie.
Nous essaierons de tenir des conférences de presse indépendantes sur cette question importante.
Mais à présent, je voudrais vous remercier encore une fois de vous joindre à nous.
Je passe maintenant à Louise Waterridge, notre amie de l'UNRWA, qui est responsable des urgences.
Il nous rejoint à nouveau depuis Nisarata, dans le centre de Gaza.
Je vous remercie donc beaucoup de votre patience et de votre participation à cette séance d'information.
Louise, la parole est à toi.
Je vous rejoins donc depuis le Sarah, dans la zone centrale de la bande de Gaza.
Les médias locaux rapportent que la nuit dernière, 30 personnes ont été tuées dans cette zone lors de grèves.
Nous avons vu des images absolument horribles de la scène.
Il y a des parents qui cherchent leurs enfants, des enfants couverts de poussière et de sang qui cherchent leurs parents.
De multiples blessés s'ajoutent aux victimes signalées et, et des personnes sont toujours enterrées sous les décombres.
C'est vraiment écœurant que cette douleur et cette souffrance quotidiennes soient devenues la norme ici.
L'UNRWA a vécu une semaine très meurtrière dans la zone centrale.
Des collègues ont été tués, des membres de ma famille ont été tués.
Cette souffrance ne fait donc que continuer.
Hum, il est très difficile de continuer à opérer dans ces circonstances pour tout le monde, pour tous les humanitaires et pour toutes les personnes sur le terrain.
Gaza compte aujourd'hui le plus grand nombre d'enfants amputés par habitant au monde.
Beaucoup perdent leurs membres dans, dans des scénarios comme celui-ci.
Ils sont opérés sans anesthésie.
J'ai parlé à des médecins de l'hôpital de la NASA.
Il s'agit du plus grand hôpital semi-fonctionnel de la bande de Gaza actuellement.
Et ils sont complètement hors d'eux-mêmes.
Ils sont hors d'eux-mêmes parce que non seulement ils doivent encore faire face au traumatisme quotidien de patients qui arrivent sans que leurs membres soient tués, touchés ou blessés lors de ces frappes et de ces bombardements incessants, mais ils sont également confrontés à une situation.
Ils m'expliquent que de nombreux patients meurent aujourd'hui de maladies curables.
Ils n'ont pas ce dont ils ont besoin.
Ils n'ont pas les fournisseurs dont ils ont besoin.
Ils n'ont pas les machines dont ils ont besoin.
Ils ne disposent pas de l'équipement sanitaire dont ils ont besoin pour arrêter la propagation de l'infection.
C'est ce que nous constatons dans les hôpitaux et les centres de santé de la bande de Gaza. Selon les dernières estimations, 26 000 personnes ont subi des blessures qui ont bouleversé leur vie au cours de cette guerre.
Et de nombreux médecins disaient qu'en plus de toutes ces terribles blessures, maintenant que la plupart de la population s'abrite dans des tentes et s'abrite dans, vous savez, ces abris de fortune recouverts de morceaux de tissu, le ratio de personnes tuées par rapport à celles qui sont blessées parce qu'il n'y a aucune protection augmente lorsque ces grèves se produisent.
Ils n'ont pas de bâtiments à protéger.
Ils ne disposent pas de structures pour les protéger.
Des enfants sont blessés à plus d'un kilomètre des frappes, à cause des éclats d'obus parce qu'ils n'ont tout simplement que des morceaux de tissu autour d'eux.
Les dégâts causés par ce bombardement continu ont donc un effet terrible sur la population.
Je vais donc poursuivre en disant, vous savez, que l'accès aux services de base continue d'être sévèrement limité.
L'UNRWA reste ici l'un des principaux acteurs de santé opérant dans la bande de Gaza.
L'UNRWA fournit 6,7 millions de consultations médicales au cours de cette guerre.
Nos services de laboratoire sont désormais limités à seulement trois tests sur près de cinq qui étaient disponibles avant la guerre.
Cela représente donc trois tests sur 35 avant la guerre et 70 % des fournitures médicales de l'UNRWA sont en stock à 0 ou moins d'un mois.
Ainsi, non seulement les médecins et les agents de santé de l'hôpital signalent cela à l'UNRWA, mais les collègues des cliniques et des pharmacies signalent également qu'ils n'ont tout simplement pas ce dont ils ont besoin pour fournir des soins de santé de base à la population, en raison de l'absence de traitement contre le cancer.
Des personnes continuent de mourir de ces maladies curables à cause de ces réserves d'insuline.
Nous avons quelques réserves d'insuline, il ne nous reste que 7 à 10 jours et aucune seringue à insuline.
Nous sommes complètement en rupture de stock de seringues à insuline et de ce type d'insuline, de seringues et d'autres médicaments.
Ils sont bloqués à Ala Rish.
Nous avons donc les fournitures prêtes.
Nous attendons leur arrivée, mais avec beaucoup de fournitures que nous avons ici.
Nous n'en avons tout simplement pas dans la bande de Gaza et au sein de la population.
Notre équipe médicale continue de prodiguer des soins.
En moyenne, 500 femmes enceintes et postnatales présentent un risque de grossesse.
Nous traitons tous les jours.
Les médecins signalent à nouveau qu'ils perdent la vie de bébés prématurés tous les jours en raison du manque de ventilation.
Une augmentation du nombre de bébés prématurés qui ont besoin de lait spécial, de préparations spéciales pour lesquelles le lait n'est pas disponible et également en raison de la malnutrition des mères.
Les gens d'ici survivent vraiment avec du pain, des lentilles, de la nourriture dans des boîtes de conserve.
Nous ne voyons pas de fruits et de légumes dans les parages.
Nous ne voyons pas de personnes ayant une famille.
Les enfants reçoivent les nutriments dont ils ont besoin en termes de fruits et de légumes.
Et cela a également un impact énorme sur la santé de la population.
Rien qu'au cours des quatre derniers mois, près de 19 000 enfants ont été hospitalisés pour cause de malnutrition aiguë.
Et cela représente presque le double du nombre de cas enregistrés au cours du premier semestre de l'année.
Les choses continuent donc d'être aussi terribles qu'elles ne l'ont jamais été.
Nous ne constatons pas beaucoup d'évolution de la situation.
Il y a beaucoup d'espoir de parvenir à un cessez-le-feu.
Cette semaine, il y a eu une série de soirées où les gens autour de nous ont commencé à siffler et à applaudir parce qu'ils pensaient avoir entendu une rumeur concernant un cessez-le-feu ou une trêve.
La connexion est toujours assez mauvaise ici.
Les rumeurs se sont donc répandues assez rapidement.
Vous entendez des acclamations, des sifflements, les gens sortent pour célébrer, puis finalement, tout se calme lorsqu'ils se rendent compte que ce n'est pas la nouvelle.
Les besoins continuent donc d'être nuls.
Tous ceux à qui je parle peuvent me dire pendant des heures ce dont ils ont besoin, vous savez, des fournitures de base, de la nourriture, de l'eau, des médicaments, des installations sanitaires, des articles d'hygiène, mais tout le monde continue de me dire que ce qu'il veut, c'est rentrer chez lui et ce qu'il veut, c'est la fin de la guerre.
Alors je vais, je vais m'en tenir là.
C'est, aussi difficile que cela puisse être d'entendre ça.
Nous avons donc besoin d'entendre cela et, et nous vous remercions beaucoup de les avoir partagées, cette mise à jour avec nos collègues ici à Genève.
Avons-nous des questions ?
Oui, Nina de l'AFP a une question pour toi.
Oui, bonjour, merci d'avoir répondu à ma question.
J'en ai eu quelques-unes pour toi.
Tout d'abord, je me demandais si vous aviez parlé des amputés, des enfants amputés.
Si vous, je me demandais si vous aviez des chiffres sur le nombre d'enfants qui ont subi des blessures qui ont bouleversé leur vie, combien d'entre eux sont des enfants ?
Je voulais également poser une question sur l'attaque qui a tué un certain nombre de gardes sur des camions humanitaires qui se dirigeaient vers les entrepôts interentrepôts hier.
Si vous en aviez, pourriez-vous nous donner quelques détails à ce sujet et nous indiquer quel en a été l'impact.
Enfin, nous avons vu que Monsieur Lazzarini avait publié un message concernant, je pense, le personnel de l'Inura qui est dans une situation désespérée et qui doit manger de la nourriture pour animaux.
Je me demandais si vous aviez un commentaire à faire et si vous pouviez fournir quelques détails.
Donc, la première question, je vais devoir vous répondre sur le nombre exact d'enfants amputés.
Je pense que l'UNICEF aura ce dernier chiffre et je ne voudrais pas vous donner le mauvais 1.
En ce qui concerne l'incident survenu hier avec le convoi, je suis plus que dévastateur, non seulement en raison des pertes en vies humaines, mais aussi de la veille du succès de la mission du convoi.
Il s'agit de la mission conjointe des Nations Unies qui part du point de passage de Kerim Shalom Kerubusalem le long du corridor de Philadelphie et vise à acheminer des fournitures d'urgence.
Nous sommes donc passés d'un convoi très réussi où 105 camions de nourriture et de farine sont parvenus à la population et ont reçu toutes ces fournitures à une situation totalement inverse où, une fois de plus, des pillages criminels et des risques pour la sécurité ont empêché ce convoi d'atteindre sa destination prévue.
Un seul camion de 70 a atteint sa destination finale.
Et c'est vrai, c'est plus que frustrant.
C'est plus que frustrant.
Au cours des huit derniers mois que je suis ici, j'ai l'impression que lorsqu'il est question de réponse humanitaire, il s'agit de pousser un rocher en haut d'une colline.
Et maintenant, j'ai aussi l'impression de faire un pas en avant.
Il s'agit du premier résultat positif de la distribution de l'aide depuis quelques mois.
Et puis c'est, et puis on y fait face immédiatement, avec des pas en arrière.
Nous continuerons donc à essayer de trouver ces passages sûrs ou des passages plus sûrs pour la distribution de l'aide, mais cela continue de représenter un énorme défi sur le tweet de notre commissaire général.
Nous avons toujours des collègues dans le nord assiégé de la bande de Gaza.
L'accès à ces zones nous est fréquemment refusé.
Très, très peu de fournitures d'aide ont pu atteindre ces zones.
Et c'est dans ces régions que les gens survivent grâce au fourrage pour animaux.
Ils survivent grâce à tout ce qu'ils peuvent trouver dans les charognards.
Les gens s'abritent non seulement dans les écoles, mais aussi, vous savez, dans les bâtiments résidentiels.
Ils se sont cachés des opérations militaires très actives qui les entouraient.
Mais comme il y a si peu d'approvisionnement dans cette zone nord assiégée, les gens mangent tout ce qu'ils peuvent, tout ce qu'ils peuvent.
C'est absolument désastreux.
Il faut que davantage de fournitures atteignent cette zone.
Nous avons besoin de beaucoup de patients là-haut, de fournitures médicales, d'évacuations médicales.
Lorsque nous sommes en mesure de joindre les hôpitaux, de leur parler et de les contacter, ils n'ont tout simplement rien dont ils ont besoin.
Ils ne disposent d'aucun équipement de stérilisation.
Ils n'ont pas de médicaments, ils n'ont pas de réserves de sang, pas d'ambulances.
Vous pouvez donc imaginer tout ce dont vous pourriez avoir besoin, les gens ont besoin dans cette zone assiégée.
Merci, chers collègues Louise, nous n'avons pas l'UNICEF en ligne, mais Christian de l'OMS, au cas où vous auriez quelque chose sur les amputés, veuillez intervenir.
Mais d'abord, nous allons répondre à une question d'Emma Farge de Reuters.
Louise, juste pour clarifier les détails de ce convoi qui a été pillé, avez-vous dit 1 de 77 Zero ou un des 17 ?
Et que contenait le convoi et où était-il censé aller ?
L'un des 77 camions Zero faisait donc partie de ce convoi, Joint United Nations.
Le convoi avait des provisions de nourriture, des kits d'hygiène et quelques tentes.
C'est ce qui se trouvait à bord du convoi : le camion SO11 a atteint la destination prévue.
D'autres questions pour notre collègue.
Non, je ne pense pas que ce soit le cas.
Sur cette note, je tiens à vous remercier encore une fois, Louise, pour votre patience, votre passion, votre dévouement, pour votre travail et celui de votre agence.
Alors merci, merci beaucoup de vous joindre à nous ici.
Nous allons maintenant passer à notre collègue de l'OIT, Isabel, qui a une mise à jour, puis à un événement, puis à une chrétienne de l'OMS, Isabel, merci.
Des annonces donc très courtes.
L'OIT publiera son nouveau rapport sur les estimations mondiales concernant les travailleurs migrants internationaux le lundi 16 prochain.
Le rapport se concentre sur l'évolution de la migration mondiale de main-d'œuvre.
Il donne une image détaillée de la manière dont les travailleurs migrants internationaux font partie intégrante de l'économie mondiale.
Il comprend également des estimations régionales pour l'Afrique, les États-Unis, les États arabes, l'Asie et le Pacifique, l'Europe et l'Asie centrale.
Les résultats seront donc présentés par Manuela Tomei, qui est l'assistante du Directeur général de l'OIT pour les gouvernements, les droits et le dialogue, lors d'une conférence de presse en ligne lundi prochain à 10h30, heure de Genève.
Donc encore une fois lundi, 10 h 30.
Nous sommes en train de vous envoyer le matériel d'embargo que vous devriez recevoir prochainement.
Merci beaucoup, Isabel, pour cela.
Avons-nous des questions ?
Nous en avons un, oui, je crois, pour toi, Yuri, de Rio Novosti.
Orlando, ma question est juste relative.
Savez-vous quand, dans le monde entier, nous le recevrons aujourd'hui ou demain ?
Vous le recevrez, désolé, vous le recevrez aujourd'hui dans une heure ou deux, je veux dire vers midi, oui.
Et savez-vous si cette fois vous aurez la langue russe pour les communiqués de presse ?
Je ne sais pas, mais je vous recontacterai à ce sujet.
Merci, Isabel, pour ces questions.
Non, non, merci beaucoup, Isabel.
Une fois de plus, nous allons donner la parole à Christian de l'OMS, qui a quelques annonces à nous faire.
Christian : Oui, pas trop non plus.
Merci beaucoup pour Londres.
Merci à tous pour ces mises à jour vraiment très importantes et intéressantes.
Aujourd'hui, lors d'une audience internationale ou devant la Cour internationale de Justice sur le changement climatique et la santé, notre directeur général, le docteur Tedros, fera une déclaration orale sur l'intersection entre le changement climatique et la santé mondiale et sur la nécessité urgente d'une action mondiale.
Les audiences se poursuivent toute la journée, pour autant que je sache, mais son intervention est prévue de 15 h à 15 h 30, heure de Genève, donc de 15 h à 15 h 30, heure de Genève.
Le directeur général et Derek Walt, actuellement conseiller juridique de l'OMC, s'adresseront donc à la Cour dans le cadre de ces audiences publiques sur la demande d'avis consultatif sur les obligations des États en matière de changement climatique.
Nous publierons son intervention à ce sujet ultérieurement sur le site web.
Les débats peuvent également être suivis lorsque la télévision en ligne en général et l'intervention de la WDH sont également disponibles sur les différents défis des réseaux sociaux des chaînes de l'OMS.
Deuxièmement, le lancement du rapport de situation mondial de The Who sur la prévention de la noyade est également prévu pour aujourd'hui.
Il y a donc eu un point de presse virtuel sous embargo hier et c'est aujourd'hui l'événement de lancement.
C'est de 14 h 30 à 16 h 00, de 14 h 30 à 16 h 00 à l'Interconti de Genève.
Tu es libre de partir, bien sûr, au cas où tu le souhaites.
S'il vous plaît, donnez-nous un aperçu afin que nous puissions dire à nos collègues sur le terrain à qui nous devons nous attendre.
Avons-nous des questions pour Christian ?
Non, je pense que tu as été très clair.
Merci beaucoup à toi, Christian, comme toujours, de t'être joint à nous ici.
OK, nous avons presque terminé.
Juste quelques annonces de ma part, comme d'habitude.
Juste pour m'assurer que tu es sur la bonne voie.
Nous devons tout d'abord mentionner que j'ai mentionné, je fais plutôt référence au message de SGS sur la Syrie, que vous avez à votre disposition.
Nous avons partagé avec vous hier soir que le SG Antonio Guterres se trouve actuellement au Lesotho.
Lesotho, il est là. Sa visite dans le pays coïncide avec la célébration par le Royaume du bicentenaire de la nation Bisoto.
Et nous avons partagé avec vous un certain nombre de déclarations, y compris la lecture, avec Sa Majesté le Roi du Lesotho, de son allocution devant le Parlement.
C'était en fait hier, donc cela se trouve dans votre boîte de réception.
Nous avons également publié hier soir une déclaration au nom du Secrétaire général concernant l'Éthiopie et la Somalie, dans laquelle il se félicite de l'annonce de la prétendue déclaration d'Ankara.
Excusez-moi, déclaration d'Ankara.
C'est entre le président somalien Hassan Sheikh Mohammed et le président ministre ABI Ahmed à propos de l'Éthiopie, qui ont accepté de travailler à la résolution de leurs différends dans un esprit d'amitié et de respect mutuel.
Il s'agit donc d'une évolution importante que nous avons soulignée par cette déclaration d'hier.
Conditions des réunions que nous avons ici à Genève.
Le Comité pour l'élimination de la discrimination raciale clôturera cet après-midi sa 114e session, après quoi il publiera ses observations finales pour l'Équateur, l'Arabie saoudite, Monaco, l'Arménie, la Grèce et le Kenya.
Comme vous le savez, ils étaient destinés au comité, c'est-à-dire qu'ils devaient tenir une conférence de presse qui a été annulée.
Je dois toutefois noter que peu de temps avant le début de cette séance d'information, la commission, le Comité pour l'élimination de la discrimination raciale, avait publié une déclaration concernant Gaza, que nous venons d'entendre Louise, à propos de Gaza, bien sûr, par laquelle la commission exprimait son inquiétude face au mépris flagrant d'Israël pour les ordres internationaux contraignants.
Il s'agit d'une déclaration qui vient de paraître.
Un autre comité, le Comité pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, clôturera cet après-midi sa 39e session.
Après avoir examiné les rapports du Bénin, de l'Égypte, du Pérou et des Seychelles en début de semaine, nous avons publié hier des déclarations de collègues, le sous-secrétaire général aux affaires humanitaires, Tom Fletcher pour le coordinateur des secours en Afghanistan, ainsi qu'une déclaration de la Représentante spéciale, la Secrétaire générale pour l'Afghanistan, Rosa Ottoman Beva.
Ce sont deux déclarations qui vous ont été communiquées hier.
Et au-delà, aucune conférence de presse à annoncer.
Donc je pense que c'est tout pour moi.
Si vous n'avez pas de questions, je vous souhaite un bon après-midi et un bon week-end.