HRC58 - Human rights in Sudan - 27 February 2025
/
24:02
/
MP4
/
1.6 GB
Transcripts
Teleprompter
Download

Conferences , Statements | HRC

HRC58 : Situation des droits de l'homme dans le Territoire palestinien occupé - 26 février 2025

Volker Türk, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, présente un rapport sur la situation des droits de l'homme dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et l'obligation d'assurer la responsabilité et la justice, lors de la 58e session du Conseil des droits de l'homme au Palais des Nations, Genève, Suisse.


Teleprompter
Monsieur le Vice-Président, Monsieur le Ministre Excellence, chers collègues, je ne saurais trop insister sur la gravité de la situation au Soudan, sur la situation désespérée du peuple soudanais et sur l'urgence avec laquelle nous devons agir pour soulager ses souffrances.
Depuis le début du conflit armé en 2023, une crise dévastatrice des droits humains a provoqué la plus grande catastrophe humanitaire au monde.
Plus de 600 000 personnes sont au bord de la famine.
La famine se serait installée dans cinq zones, y compris dans certains camps de personnes déplacées d'Ousterfour, où le Programme alimentaire mondial vient d'être contraint de suspendre ses opérations de sauvetage en raison de combats intenses.
Cinq autres régions pourraient être confrontées à la famine au cours des trois prochains mois et 17 autres sont menacées.
Mon propre personnel a entendu des témoignages poignants faisant état de décès dus à la famine à Khartoum et à Om Dorman.
On estime que 8,8 millions de personnes ont été forcées de quitter leur foyer pour rejoindre des camps et d'autres lieux au Soudan, et 3,5 millions d'autres ont fui au-delà des frontières.
Il s'agit de la plus grande crise de déplacement au monde.
Quelque 30,4 millions de personnes ont besoin d'assistance, qu'il s'agisse de soins de santé, de nourriture ou d'autres formes d'aide humanitaire.
Moins de 30 % des hôpitaux et des cliniques fonctionnent toujours, et les épidémies sévissent dans les camps de personnes déplacées.
Nous sommes en train de regarder dans le gouffre.
Les agences humanitaires avertissent que si rien n'est fait pour mettre fin à la guerre, fournir une aide d'urgence et remettre l'agriculture sur pied, des centaines de milliers de personnes pourraient mourir.
Le peuple soudanais a enduré des souffrances et des douleurs insondables depuis le début du conflit, sans qu'aucune solution pacifique ne soit envisagée.
Il est impossible d'imaginer le tourment des enfants qui ont perdu leurs parents, leurs femmes et leurs maris qui ont perdu leur partenaire, des personnes qui ont tout perdu et qui cherchent de la nourriture, de l'eau et de la sécurité sous des bombardements et des bombardements constants.
Cette situation horrible est le résultat de violations graves et flagrantes du droit international humanitaire et des droits de l'homme et d'une culture d'impunité totale.
Le rapport que je présente aujourd'hui illustre l'ampleur de ces violations et souligne pourquoi l'obligation de rendre des comptes est une question de vie ou de mort.
Monsieur le Vice-Président, depuis la fin de la période considérée à la fin de l'année dernière, les parties au conflit ont continué de lancer des attaques directes et sans discrimination à l'aide d'armes explosives, qui ont des répercussions sur de vastes zones dans des zones densément peuplées, notamment des camps de personnes déplacées, des marchés et des écoles.
À la suite d'une série d'attaques attribuées aux Forces de soutien rapide autour d'Alcatina, dans l'État du Nil Blanc, la semaine dernière, des informations choquantes ont fait état de centaines de personnes tuées et d'autres violées et enlevées.
Les hôpitaux et les écoles ont été touchés à plusieurs reprises.
Trois membres du personnel du Programme alimentaire mondial ont été tués lors d'une frappe aérienne dans l'État de Blue Knight en décembre.
Mon bureau a recensé de nombreux rapports faisant état d'exécutions sommaires de civils.
Des personnes ont été attaquées sur la base de leur identité, en s'appuyant souvent sur des divisions passées fondées sur des critères ethniques et tribaux.
Les discours de haine et l'incitation à la violence aggravent les tensions et la polarisation.
Alors que les combats s'étendaient à travers le pays, des niveaux effroyables de violence sexuelle se sont ensuivis.
Plus de la moitié des incidents sanglants signalés étaient liés à des gangs, ce qui indique que la violence sexuelle est utilisée comme arme de guerre.
Les cas de violence sexuelle étaient largement sous-signalés en raison de la stigmatisation, de la crainte de représailles et de l'effondrement des institutions médicales et judiciaires.
Le recrutement d'enfants par les deux parties et leurs milices alliées est dû en partie à la pauvreté et à la fermeture des écoles.
Dans certains cas, les enfants rejoignent les combats pour protéger leur famille.
L'espace civique se rétrécit, tandis que les détentions arbitraires exposent les journalistes de la société civile et les défenseurs des droits humains au risque d'être torturés et je vais me soigner.
Au moins 12 journalistes ont été tués pendant le reportage, dont deux étaient en détention.
Certains des actes décrits dans le rapport peuvent constituer des crimes de guerre et d'autres atrocités.
Monsieur le Vice-Président, en mai de l'année dernière, je me suis entretenu personnellement avec le lieutenant-général Abdel Fattah Al Burhan, président du Conseil de souveraineté de transition et commandant des forces armées soudanaises, et avec le général Muhammad Hamdan Dhagalaw, commandant des forces de soutien rapide, et je les ai avertis que les combats avaient un impact catastrophique sur les civils et aggraveraient les conflits intercommunautaires avec des conséquences humanitaires désastreuses.
Je leur demande de nouveau de participer à des négociations et à des efforts de médiation en vue d'une cessation immédiate des hostilités, de prendre des mesures efficaces pour protéger les civils contre les violences sexuelles et le recrutement et l'utilisation d'enfants, et de garantir le passage en toute sécurité des secours humanitaires et des travailleurs humanitaires vers toutes les zones.
Et j'appelle la communauté internationale à déployer des efforts diplomatiques coordonnés pour trouver une voie vers la paix.
L'obligation de rendre des comptes est essentielle pour briser les cycles récurrents de violence et d'impunité au Soudan et empêcher de nouvelles violations et abus.
Toutes les violations et abus doivent faire l'objet d'enquêtes menées par des mécanismes d'enquête indépendants et impartiaux, conformément aux normes internationales.
Monsieur le Vice-Président, le Soudan est une poudrière au bord d'une nouvelle explosion vers le chaos et une diminution du risque de crimes atroces et de décès massifs dus à la famine.
Malgré la poursuite des efforts de médiation, le Soudan se trouve dans une impasse politique.
Alors que l'effusion de sang se poursuit sans relâche, le danger d'une escalade n'a jamais été aussi grand.
Les récentes initiatives visant à établir une autorité gouvernementale dans les zones contrôlées par les RSF sont susceptibles de renforcer les divisions et de faire courir le risque d'une poursuite des hostilités.
La lutte pour le contrôle des ressources naturelles, des actifs stratégiques et des intérêts économiques est intense, ce qui amène les deux parties à rechercher des alliances régionales et internationales pour soutenir l'économie de guerre.
La situation du Soudan au carrefour de plusieurs sous-régions signifie que ce conflit représente une grave menace pour la paix et la stabilité dans la Corne de l'Afrique, au Sahel et au-delà.
L'approvisionnement continu d'armes en provenance de l'extérieur du pays, y compris des armes nouvelles et plus avancées, constitue également un risque sérieux.
Nous avons besoin d'une action urgente dès maintenant pour trouver la voie de la paix.
Tous les pays doivent user de leur influence pour exercer des pressions diplomatiques et politiques sur les parties et leurs alliés régionaux et internationaux en faveur d'un cessez-le-feu, d'une protection efficace des civils et de l'acheminement sans entrave de l'aide humanitaire.
Ils doivent également veiller au respect de l'embargo sur les armes au Darfour tout en envisageant son extension à l'ensemble du pays.
Nous devons avancer vers un dialogue inclusif qui reflète la diversité de la population du Soudan et ouvre la voie à une transition vers un gouvernement dirigé par des civils qui réponde aux aspirations du peuple soudanais.
Nous devons faire beaucoup mieux pour le peuple du Soudan.
Merci.
Merci, **** Commissaire.
Je donne maintenant la parole à S. E. M. Mohaviya Osman Muhammad Higher, Muhammad Ahmed, Ministre de la justice du Soudan, pour qu'il prenne la parole au nom du pays.
Vous avez la Pleine Excellence.
J'en vois la raison, M.
Président du Conseil des droits de l'homme, permettez-moi tout d'abord de réaffirmer que la participation du Soudan à cette session ne signifie pas, ne mine pas sa position sur la résolution de la 36e session.
Le rapport qui vous est soumis, bien que nous soyons d'accord avec une grande partie de ce qu'il contient, en particulier lorsqu'il pointe clairement et directement du doigt les milices rebelles pour avoir commis une multitude d'atrocités et de violations du DIH, des violations sans précédent du DIH et des droits de l'homme.
Cependant, le rapport n'était ni complet ni précis, étant donné qu'il a utilisé l'expression « partie au conflit » afin d'élargir le champ des accusations afin que les milices, les milices rebelles, ne soient qu'un acteur sur le terrain.
Bien que les milices soient à l'origine de cette guerre, elles ont forcé les gens à quitter leur région, les humiliant et essayant de débarrasser certaines régions de la population d'origine.
Tout comme la colombe de l'Ouest pour M..
Président, le feu vert a été donné aux milices grâce à des drones stratégiques et à un soutien militaire.
Drones stratégiques fournis par les Émirats arabes unis.
Ces matériaux et équipements circulent toujours par voie terrestre et aérienne, malgré le fait que le Conseil de sécurité ait adopté 3 résolutions pertinentes, en plus du soutien politique et médiatique aux milices rebelles.
M.
Président, les forces armées soudanaises, l'armée nationale, sont nos forces professionnelles qui assument le devoir constitutionnel de protéger les civils et la nation conformément aux règles du DIH, en particulier en ce qui concerne la nécessité, la proportionnalité et la précaution de l'armée, et en envoyant des circulaires d'avertissement dans les zones d'engagement en ce qui concerne la résistance communautaire.
Il s'agit en fait d'une réaction défensive automatique basée et initiée par la population qui a été élaborée en vertu de la Loi sur la mobilisation et la résistance de deux règlements plutôt qu'en 2024 et qui est placée sous le commandement des forces armées soudanaises.
M.
Président, les milices rebelles ont procédé à des détentions arbitraires contre des civils.
Plus de 10 000 civils ont été détenus dans les prisons de Suba et dans un complexe de Riyad dans des conditions inhumaines.
Le bilan quotidien est de 4 à 80 décès.
Des femmes et des filles ont également été arrêtées et violées.
À cet égard, le gouvernement a créé des foyers sûrs pour les victimes de violences sexuelles.
Nous avons facilité le recours et l'accès à la justice et simplifié les procédures judiciaires.
M.
Président, l'actualité de mon pays, c'est une obligation, c'est un engagement à faciliter les livraisons, les livraisons humanitaires aux pays touchés par le biais du Comité mixte pour les urgences humaines ****, en ouvrant les postes frontières, y compris tous les points de passage.
Malgré le fait que les milices rebelles bloquent les livraisons humanitaires de manière ciblée.
Le Soudan appelle à la mobilisation des efforts pour répondre aux besoins humanitaires croissants.
Mon gouvernement, M.
Le Président réaffirme son engagement à réaliser une paix et une stabilité justes dans tout le pays afin de répondre aux besoins du peuple soudanais, de préserver sa dignité et de mettre fin à ses souffrances.
Au niveau politique, le Président du Conseil souverain de transition a adopté une feuille de route pour la transition, en plus d'apporter des modifications au document constitutionnel.
Au cours de la dernière période, nous avons constaté que certains pays ne s'engageaient pas à respecter les principes de la Charte de la Knight Nation en ce qui concerne la souveraineté nationale et la reconnaissance des gouvernements et des États, ce qui pourrait compromettre la stabilité des relations internationales.
Nous sommes prêts à coopérer avec les mécanismes internationaux dans le respect de l'unité nationale et de la souveraineté de notre pays.
Merci, Monsieur
Président.
Merci, Excellence.
Distingués délégués chargés des marchandises, juste pour vous rappeler que c'est maintenant terminé.
Je voudrais maintenant regarder une déclaration vidéo de M. Adama Deang, l'Envoyé spécial de l'Union africaine pour la prévention des génocides et des atrocités liées aux mites.
M.
Monsieur le Président, distingué délégué, je vous remercie de m'avoir invitée à prendre la parole lors de ce très important dialogue interactif du Conseil des droits de l'homme sur la tragédie actuelle au Soudan, et je le fais le cœur lourd.
Comme vous le savez, les manifestations populaires qui ont conduit à la destitution du président Bashir du pouvoir ont ouvert des perspectives au peuple soudanais et ont apporté de l'espoir et des possibilités pour un avenir meilleur.
Malheureusement, des combats ont éclaté à Khartoum le 15 avril 2023 en plein Ramadan.
Et comme la situation humanitaire et des droits de l'homme au Soudan demeure la pire au monde, ce qui se passe au Soudan est une mise en accusation de notre humanité collective, en particulier de notre engagement commun à « plus jamais ça ».
La violence extrême à l'encontre des civils par les deux camps est généralisée dans tout le pays.
La guerre a été caractérisée par le ciblage de civils, notamment par des exécutions, des enlèvements, des actes de torture, des violences sexuelles, l'esclavage et l'esclavage sexuel, le pillage de propriétés privées et des bombardements aveugles de civils.
Le ******* sexuel a atteint une telle proportion qu'il a été signalé que des femmes se suicidaient en masse comme seul moyen d'éviter le ****.
La mobilisation ethnique et le racisme augmentent également à un rythme alarmant.
La dimension ethnique croissante de la violence dont sont victimes les Arabes contre toutes les communautés, en particulier les Fool, les Zagawa et les Masali au Darfou, est particulièrement préoccupante.
Alors que ce cauchemar se déroulait au Soudan, la réponse internationale s'est révélée inadéquate.
Je suis prête à travailler en étroite collaboration avec la mission d'établissement des faits des Nations unies et l'enquête de l'UA sur les violations des droits humains, ce qui nous permettrait d'identifier les auteurs, de donner la parole aux victimes et d'identifier les moyens d'atténuer les souffrances.
Nous ne pouvons pas nous permettre d'attendre plus longtemps.
M.
Président, malgré les revers, tout n'est pas perdu.
Permettez-moi de proposer les mesures spécifiques suivantes que votre Conseil peut prendre.
Premièrement, continuer d'appeler à un cessez-le-feu crédible et inconditionnel entre les parties belligérantes.
Votre Conseil devrait se lever et soutenir les efforts crédibles déployés pour apporter la paix au Soudan à la fois par l'ONU et par les organisations régionales telles que l'UA et l'IGAD.
Ce Conseil devrait également prêter sa voix aux efforts de paix soudanais dans la confiance.
2 Engagez-vous activement et plaidez en faveur d'un accès humanitaire sans entrave, du financement et de la fourniture de services essentiels tels que la nourriture, les abris et les soins médicaux pour les personnes d'identité, les personnes handicapées et les réfugiés.
3 Poursuite du plaidoyer en faveur du respect des droits de l'homme et j'invite le Conseil à poursuivre.
Il s'agit d'un soutien total à la mission d'enquête indépendante au Soudan.
Il est essentiel que les violations en cours fassent l'objet d'enquêtes et soient documentées.
Ce n'est qu'en rendant des comptes pour les crimes commis dans le passé que le Soudan pourra forger de manière crédible un avenir pacifique et inclusif pour ses citoyens.
4e La poursuite du plaidoyer en faveur d'un environnement politique stable et inclusif au Soudan est essentielle pour une paix à long terme.
Le soutien à la gouvernance démocratique et aux processus électoraux doit être une priorité pour permettre au peuple soudanais de décider de son avenir.
Ce Conseil devrait apprendre à parler.
En conclusion, en s'attaquant aux causes profondes du conflit et en donnant la priorité à une solution humanitaire et politique à ce conflit, il est possible de favoriser un avenir plus pacifique et plus prospère pour tous les citoyens soudanais.
Il est donc urgent d'utiliser ceux qui ont de l'influence contre les auteurs les plus flagrants de violations des droits de l'homme et de l'EIIL.
Nous ne pouvons pas hésiter sur ce point.
La situation au Soudan exige que nous agissions collectivement d'urgence pour contribuer à une solution durable au conflit insensé au Soudan.
Je te remercie.
Je donne maintenant la parole à Mlle Hana El Tigani, représentante de la société civile, pour son exposé.
La parole est à vous, madame.
M.
Présidente, Excellences, distinguées déléguées, je suis devant vous en tant que jeune Soudanaise qui assiste à la destruction de mon pays par la guerre, une guerre qui n'a pas débuté en avril 2023 mais qui se prépare depuis des décennies.
En tant que secrétaire générale adjointe du Réseau des observateurs des jeunes citoyens, je suis ici pour vous dire que la jeunesse soudanaise continue de résister, de documenter et de se battre pour que des comptes soient rendus.
Pourquoi ne pouvez-vous pas unir des organisations, des entités et des comités de résistance pour réduire les conditions politiques, sécuritaires et humanitaires grâce à l'observation sur le terrain ?
Cette guerre n'est pas une tragédie isolée, mais la conséquence d'un système mondial qui profite de la souffrance des autres.
Le Soudan n'est pas simplement en guerre contre lui-même.
Il est enfermé dans un monde où les nations sont exploitées, les ressources sont pillées et les seigneurs de guerre sont armés dans une quête incessante de pouvoir et de profits.
Alors que nos souffrances sont accueillies avec indifférence, le flux d'armes se poursuit sans contrôle.
Cette guerre représente la manifestation la plus odieuse des contradictions de l'État soudanais moderne dans ses intersections avec le système mondial.
Entre juin 2024 et février 2025, le Soudan a connu une recrudescence de la violence marquée par de graves violations des droits humains et de nombreuses victimes civiles.
Les forces de soutien répétées ont pris d'assaut un village d'Al Jazeera, notamment avec les troupes de Nura, d'Asiraha et de Hilalia, tuant et assiégeant des civils, et ont commis des massacres à Algina.
En Syrie, plus de 124 personnes ont été tuées et plus de 500 blessées, tandis que le siège d'Al Hilaliyah a fait plus de 300 morts par empoisonnement à des souris.
Les RSF ont également bombardé le camp de la BID de Zamzam dans le nord du Darfour, exécuté des civils et Alguetena White Nile en tirant et en les noyant, et détruit des stations d'eau et d'électricité à Al Gabarif, Casella et White Nile.
En outre, ils recrutent de force des enfants, y compris des enfants réfugiés du Soudan du Sud, et utilisent systématiquement l'escorte et le gang **** comme armes de guerre, ciblant principalement les femmes, les enfants et les filles.
Pendant ce temps, les forces armées soudanaises ont lancé des frappes aériennes terrestres et des assauts terrestres, attaquant Minigo et le village d'El Rabish au Kurdufan occidental, bombardant des zones civiles à Nyala S Darfour et procédant à des exécutions à Al Jazeera, où les victimes ont été massacrées ou jetées vivantes dans le Nil.
Le personnel a également mené des frappes aériennes aveugles sur des quartiers civils et des marchés, tuant et blessant des centaines de personnes lors de frappes d'artillerie à Anil obeli, tuant et tuant de nombreux enfants.
Nous avons échangé des accusations concernant l'attentat à la bombe contre la raffinerie de pétrole d'Al Jali à Khartoum.
En outre, le Mouvement populaire de libération du Soudan N, dirigé par Abdel Aziz Al Hello, a lancé de l'artillerie, des frappes aériennes et des attaques contre Kadugli S Kurdufan, tuant des dizaines de civils.
Cette guerre a provoqué une catastrophe humanitaire, déplaçant plus de 20 % de la population et privant 90 millions d'enfants d'éducation, mettant ainsi en danger toute une génération.
Le système de santé s'est effondré, tandis que la faim a atteint des niveaux catastrophiques, aggravant la crise.
Compte tenu de ces circonstances désastreuses, nous exigeons ce qui suit.
Premièrement, des efforts de cessez-le-feu immédiats et une véritable action politique, et pas seulement des déclarations d'inquiétude.
Deuxièmement, des sanctions à l'encontre de tous les États et entités fournissant des armes aux parties belligérantes.
3 Efforts de protection humanitaire et civile menés par le peuple soudanais et responsables devant lui.
4, Des mesures concrètes contre la violence sexiste, y compris un soutien direct aux victimes et aux mécanismes de justice.
Enfin, un mécanisme international de responsabilisation pour poursuivre les responsables de crimes de guerre, notamment de meurtres de masse, de violences sexuelles et de recrutement d'enfants.
Cette guerre laissera des cicatrices permanentes qui ne guériront peut-être jamais complètement.
Mais nous ne lui permettrons pas de nous définir.
Nous transformerons ce deuil en action et cette douleur en résistance.
Notre lutte ne se limite pas à notre survie.
C'est la vision et la promesse d'un Soudan hors des conditions de la violence et de la guerre.
Le Soudan se trouve à un carrefour dangereux.
Les déclarations concurrentes, l'amendement autoconstitutionnel et la nôtre si la charte fondatrice du Soudan n'offrent aucune voie vers la paix.
Ils officialisent la fragmentation, creusent les clivages politiques et normalisent la guerre en tant que statu quo.
Il ne s'agit plus seulement d'une lutte pour le pouvoir, mais d'une lutte pour la gouvernance elle-même, où la violence dicte l'autorité et où les civils bordent la côte.
Mais nous ne sommes pas pour, mais nous ne l'avons pas oublié, et nous n'oublierons pas que nos exigences restent les mêmes.
Liberté, paix et justice.
Il n'y a pas de guerre, aucune faction armée, aucun agenda interne ou externe ne pourra jamais effacer cela.
Merci.
Merci, Madame.
Excellent.