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HISTOIRE : Porte-parole des droits de l'homme de l'ONU, Ravina Shamdasani, sur le Sri Lanka
DURÉE : 01:13
SOURCE : HCDH/UNTV
RESTRICTIONS : AUCUNE
LANGUE : anglais/NATS
FORMAT : 16:9
DATE : 19/01/2024 GENÈVE, SUISSE
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L'Office des droits de l'homme de l'ONU appelle les autorités du Sri Lanka à réviser de manière substantielle un projet de loi anti-terroriste sérieusement préoccupant actuellement en débat au Parlement et à faire en sorte que cela marque un tournant dans leur approche de la sécurité intérieure.
“Nous sommes préoccupés par le projet de loi anti-terroriste révisé actuellement examiné au Parlement sri-lankais pour remplacer la draconienne Loi de prévention du terrorisme. L'abrogation de la Loi de prévention du terrorisme devrait marquer un tournant pour une réforme significative de l'approche du Sri Lanka en matière de sécurité intérieure, mais cette loi proposée risque au contraire de perpétuer les schémas de violations du passé,” a déclaré la porte-parole Ravina Shamdasani lors de la conférence de presse bihebdomadaire à Genève vendredi.
Le projet de loi proposé est substantiellement identique aux versions précédentes qui ont été retirées après de nombreuses critiques. Il définit de manière excessive les actes de «terrorisme», restreint la portée des garanties judiciaires, notamment en ce qui concerne la contestation de la légalité des ordres de détention, et limite la capacité de la Commission des droits de l'homme à visiter les lieux de détention, entre autres dispositions problématiques.
“S'il est adopté dans sa forme actuelle, le projet de loi accorderait des pouvoirs excessifs à l'exécutif pour restreindre les droits, avec des garanties limitées ou inexistantes contre les abus de ces pouvoirs. Il affaiblirait les fondements juridiques nécessaires pour que les forces de sécurité arrêtent des individus sans mandat. Il permettrait également une détention préventive prolongée,” a souligné Mme Shamdasani.
“Nous exhortons les autorités à engager un dialogue significatif avec la société civile et d'autres parties prenantes pour réviser de manière substantielle le projet de loi et le mettre pleinement en conformité avec les obligations internationales du Sri Lanka en matière de droits de l'homme,” a-t-elle déclaré.
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